Vienne (Isère) : des coquelicots, encore et toujours ! (1)

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Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

A Vienne -Isère), depuis le 2 novembre dernier, le mouvement a pris de l'ampleur (© Pierre Nouvelle).

A Vienne -Isère), depuis le 2 novembre dernier, le mouvement a pris de l’ampleur (© Pierre Nouvelle).

Vendredi 7 décembre 2018, pour la seconde fois, des militant.e.s viennois avaient appelé à un rassemblement pour la préservation de la planète. Répondant à la demande du mouvement Nous voulons des coquelicots, ils se sont retrouvés soixante-dix devant l’Hôtel de ville de cette sous-préfecture dauphinoise. Un nombre en hausse par rapport au regroupement du mois dernier. Expressions d’une participante et d’un des organisateurs.trices.

Ils étaient 50 devant le temple d’Auguste et de Livie le 2 novembre, une vingtaine de plus un mois plus tard. Manifestement, sûrement mais lentement, la mobilisation se fait jour, sur un fond de diagnostic et d’appel à l’action lancé par le journaliste Fabrice Nicolino et son collègue François Veillerette.

Répétition générale avant le relais local de la Marche mondiale pour le clmiat, la journée du 8 décembre le dira (© Pierre Nouvelle).

Répétition générale avant le relais local de la Marche mondiale pour le climat, la journée du 8 décembre le dira (© Pierre Nouvelle).

Ce vendredi 7 décembre, comme tous les premiers vendredis du mois depuis octobre dernier, les défenseurs de l’environnement et de l’avenir de la planète se retrouvent devant la mairie de leur commune.

Un débat sur les méfaits du glyphosate ont suivi le rassemblement devant l'hôtel de ville  (© Pierre Nouvelle).

Un débat sur les méfaits du glyphosate ont suivi le rassemblement devant l’hôtel de ville (© Pierre Nouvelle).

A Vienne, il y avait des militant.e.s de l’association Demain Attitude et du collectif Demain Ad’Vienne, l’organisatrice de la Marche pour le climat du 8 décembre à Vienne, et une foule d’anonymes, soucieux du futur de l’humanité et bien décidés à vivre au quotidien d’une manière plus naturelle.

Le glyphosate est un herbicide mortifère pour l'environnement comme pour les humains (© Pierre Nouvelle).

Le glyphosate est un herbicide mortifère pour l’environnement comme pour les humains (© Pierre Nouvelle).

C’est le cas de Nicole Chosson, une habitante d’Estrablin (Isère), naturopathe et plusieurs fois candidates sou une bannière écologiste aux élections législatives. Elle explique sa présence lors de ce rassemblement.

Colette Pelardy-Meunier et Philippe Ramade figurent parmi les organisateurs de cette mobilisation. Après le rassemblement, une conférence-débat a suivi. En ouverture, Philippe Ramade a lu l’appel de l’équipe nationale qui inspire le mouvement Nous voulons des coquelicots.

Le rassemblement s’est poursuivi par une assemblée où Thomas Grataloup, un habitant de Moidieu-Detourbe (Isère), a témoigné des méfaits du glyphosate. Il a expliqué comment sa femme Sophie a été exposée à ce dangereux herbicide, alors qu’elle était enceinte, et comment son fils Théo, est né avec un handicap grave.

Nous voulons des coquelicots et marche pour le climat, deux initiatives qui conjuguent les énergies pour sauver la plan_te et l'humanité (© Pierre Nouvelle).

Nous voulons des coquelicots et marche pour le climat, deux initiatives qui conjuguent les énergies pour sauver la planète et l’humanité (© Pierre Nouvelle).

Marche pour le climat à Vienne (Isère) : samedi 8 décembre 2018 à 14 heures devant la mairie.

L’association Demain Ad’Vienne tiendra aussi un stand dans les rues de Vienne dans le cadre de la fête des lumières.

A suivre

Prochain article : Vienne (Isère) : des coquelicots, encore et toujours ! (2)

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