Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Vendredi 7 décembre 2018, pour la seconde fois, des militant.e.s viennois avaient appelé à un rassemblement pour la préservation de la planète. Répondant à la demande du mouvement Nous voulons des coquelicots, ils se sont retrouvés soixante-dix devant l’Hôtel de ville de cette sous-préfecture dauphinoise. Un nombre en hausse par rapport au regroupement du mois dernier. Expressions d’une participante et d’un des organisateurs.trices.
Ils étaient 50 devant le temple d’Auguste et de Livie le 2 novembre, une vingtaine de plus un mois plus tard. Manifestement, sûrement mais lentement, la mobilisation se fait jour, sur un fond de diagnostic et d’appel à l’action lancé par le journaliste Fabrice Nicolino et son collègue François Veillerette.
Ce vendredi 7 décembre, comme tous les premiers vendredis du mois depuis octobre dernier, les défenseurs de l’environnement et de l’avenir de la planète se retrouvent devant la mairie de leur commune.
A Vienne, il y avait des militant.e.s de l’association Demain Attitude et du collectif Demain Ad’Vienne, l’organisatrice de la Marche pour le climat du 8 décembre à Vienne, et une foule d’anonymes, soucieux du futur de l’humanité et bien décidés à vivre au quotidien d’une manière plus naturelle.
C’est le cas de Nicole Chosson, une habitante d’Estrablin (Isère), naturopathe et plusieurs fois candidates sou une bannière écologiste aux élections législatives. Elle explique sa présence lors de ce rassemblement.
Colette Pelardy-Meunier et Philippe Ramade figurent parmi les organisateurs de cette mobilisation. Après le rassemblement, une conférence-débat a suivi. En ouverture, Philippe Ramade a lu l’appel de l’équipe nationale qui inspire le mouvement Nous voulons des coquelicots.
Le rassemblement s’est poursuivi par une assemblée où Thomas Grataloup, un habitant de Moidieu-Detourbe (Isère), a témoigné des méfaits du glyphosate. Il a expliqué comment sa femme Sophie a été exposée à ce dangereux herbicide, alors qu’elle était enceinte, et comment son fils Théo, est né avec un handicap grave.
Marche pour le climat à Vienne (Isère) : samedi 8 décembre 2018 à 14 heures devant la mairie.
L’association Demain Ad’Vienne tiendra aussi un stand dans les rues de Vienne dans le cadre de la fête des lumières.
A suivre
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