A Lyon : Pour les libertés publiques, entre 7 000 et 12 000 dans les rues

Posté le par dans Non classé
Une foule compacte emplissait la place des Terreaux à Lyon qui n’avait pas été aussi pleine depuis bien longtemps (© Pierre Nouvelle).

Par François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)

La diversité d’âge et de sensibilités était frappante lors du rassemblement des libertés en ce samedi 28 novembre 2020 à Lyon (© Karim Lafairouz).

Comme dans une centaine de villes de France, un troisième rassemblement contre la loi Sécurité globale s’est déroulé dans la capitale des Gaules. Samedi 28 novembre, les manifestants étaient trois fois plus nombreux que quatre jours auparavant., réunis à l’initiative du Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR).

Dès le début de cet après-midi, devant les marches de l’Hôtel-de-ville, l’Intersyndicale des journalistes a donné le ton de la protestation par les voix d’Alexandre Buisine (SNJ), Mouloud Aissou (SNJ-CGT), Jean-François Cullafroz (CFDT-Journalistes) et Jérôme Daquin (SGJ-FO).

Pour les syndicats de journalistes, les articles 21, 22 et 25 sont nocifs pour tous les citoyens, et le Schéma national incarne concrètement dès aujourd’hui le bâillonnement de l’information, des images et des vidéos (© Karim Lafairouz).

Comme mardi 24 novembre devant l’ancien Palais de justice, le Club de la presse de Lyon était présent pour ce rassemblement des libertés. C’est Raphaël Ruffier, rédacteur en chef du média en ligne L’Arrière-Cour, qui a pris la parole brièvement.

Avec le Club de la presse de Lyon, c’est la presse lyonnaise et un grand nombre de communicant qui sont vent debout contre la nouvelle loi Sécurité globale (© Karim Lafairouz).
Avec la liberté de la presse, le droit d’être informé et la liberté de manifester, c’est l’ensemble des libertés publiques qui sont mis en cause avec la loi Sécurité globale et le Schéma national du maintien de l’ordre Liberté d’informer (© Pierre Nouvelle).

Avec les organisations syndicales de journalistes, la Ligue des droits de l’homme (LDH) est à l’origine du mouvement de protestation. Comme il l’a fait les 17 et 24 novembre, Georges Mounier, secrétaire départemental de la LDH-Rhône a rappelé les raisons de l’engagement de son organisation contre la loi Sécurité globale et le Schéma national du maintien de l’ordre.

La ligue des droits de l’homme est de tous les combats pour la liberté, comme l’a rappelé Georges Mounier, secrétaire départemental du Rhône (© Karim Lafairouz).

(A suivre)

Notre prochain article : Liberté de la presse-défense des salariés, des prisonniers des jeunes de banlieue : une même lutte pour les libertés publiques

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *