Par François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Comme dans une centaine de villes de France, un troisième rassemblement contre la loi Sécurité globale s’est déroulé dans la capitale des Gaules. Samedi 28 novembre, les manifestants étaient trois fois plus nombreux que quatre jours auparavant., réunis à l’initiative du Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR).
Dès le début de cet après-midi, devant les marches de l’Hôtel-de-ville, l’Intersyndicale des journalistes a donné le ton de la protestation par les voix d’Alexandre Buisine (SNJ), Mouloud Aissou (SNJ-CGT), Jean-François Cullafroz (CFDT-Journalistes) et Jérôme Daquin (SGJ-FO).
Comme mardi 24 novembre devant l’ancien Palais de justice, le Club de la presse de Lyon était présent pour ce rassemblement des libertés. C’est Raphaël Ruffier, rédacteur en chef du média en ligne L’Arrière-Cour, qui a pris la parole brièvement.
Avec les organisations syndicales de journalistes, la Ligue des droits de l’homme (LDH) est à l’origine du mouvement de protestation. Comme il l’a fait les 17 et 24 novembre, Georges Mounier, secrétaire départemental de la LDH-Rhône a rappelé les raisons de l’engagement de son organisation contre la loi Sécurité globale et le Schéma national du maintien de l’ordre.
(A suivre)
Notre prochain article : Liberté de la presse-défense des salariés, des prisonniers des jeunes de banlieue : une même lutte pour les libertés publiques