1er mai 2019 à Lyon (4) : Gilets jaunes en nombre et déterminés

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Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Alors que se prépare le 25e samedi de manifestation des Gilets jaunes, et après les incidents parisiens de ce week-end, il est intéressant de constater ce qui s’est passé en région. A Lyon, par exemple, où mis à part quelques escarmouches lors de l’arrivée du défilé syndical CGT-FSU-Solidaires-CNT, la manifestation fut joyeuse, familiale et revendicative. Les Gilets jaunes étaient nombreux, majoritaires en tête de cortège et au fil de cette fête des travailleurs, y compris dans les rangs syndicaux, où les maillots rouges, verts et …

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1er mai 2019 à Lyon (3) : CGT et Gilets jaunes tentent de converger

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Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Manifestement, la population lyonnaise n’a pas boudé le 1er mai syndical 2019, fête internationale des travailleurs. Bon enfant, venue en famille pour beaucoup, entre la place Jean Macé et la place Bellecour, en passant par la Guillotière et les berges du Rhône , elle a rappelé ses besoins et attentes insatisfaites. Le cortège de la CGT était précédé par des Gilets jaunes et des militant.e.s libertaires. Du côté de la CGT, la …

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Vendredi 3 mai 2019 : le jour des coquelicots !

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Depuis octobre 2018, le premier vendredi de chaque mois, les habitants de toutes les villes de France sont invités à se rassembler devant leur mairie sur le thème « Nous voulons des coquelicots ». A Vienne (Isère), comme dans une centaine d’autres lieux, vendredi 3 mai 2019, les habitant.e.s de ce bassin de près de 100 000 habitants se retrouveront à 18h30 devant l’Hôtel de ville, à l’initiative du collectif Demain ad’Vienne. Suivra ensuite une réunion de préparation du 1er salon Chic Ethique des 17 au 19 mai à la salle des fêtes de Vienne.

Comme ils et …

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Liberté de la presse en France : CFDT-CGT-SNJ sur la même longueur d’ondes

Humeur du moment

 

A ce jou, plus d'une trentaine de journalistes ont déposé plainte contre les agissements de la police à leur égard (© Pierre Nouvelle).

A ce jou, plus d’une trentaine de journalistes ont déposé plainte contre les agissements de la police à leur égard (© Pierre Nouvelle).

Vendredi 3 mai sera la Journée internationale de la liberté de presse décidée par l’ONU. A cette occasion, à l’initiative du SNJ, un square sera dédié à Paris à nos collègues Ghislaine Dupont, Claude Verlon et Camille Lepage. Aujourd’hui, les organisations de journalistes CFDT, CGT (SNJ) et SNJ (Solidaires) ont publié un communiqué de presse alertant sur les atteintes graves à la liberté de la presse en France. Les trois organisations de journalistes ont demandé rendez-vous au Premier ministre et au président de la République.

Pour mémoire, la semaine passée, la CFDT-Journalistes a décidé de saisir le Défenseur des droits pour qu’il examine l’attitude des forces de sécurité à l’égard des journalistes lors des manifestations qui se déroulent depuis cinq mois.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

logo SNJ CGT CFDT


Liberté de la presse : des atteintes multiples et graves en France

Demande de rendez-vous au Premier ministre et au Président de la République

(© DR).

(© DR).


Ce 3 mai 2019, à l’initiative du SNJ et de la Mairie de Paris, une place de Paris sera inaugurée en hommage à trois journalistes tués dans l’exercice de leur profession : Ghislaine Dupont et Claude Verlon (RFI), assassinés au Mali le 2 novembre 2013, et Camille Lepage le 12 mai 2014 en République centrafricaine.

(© DR/Wikipédia).

(© DR/Wikipédia).

Leurs cas ne sont pas isolés, et en 2018 encore, 80 journalistes ont été tués dans le monde, y compris en Europe. Cette hécatombe qui est dénoncée, année après année, repose sur l’impunité des assassins et commanditaires. C’est pourquoi la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ, 600 000 adhérents dans 146 pays) mène campagne pour faire adopter par l’assemblée générale des Nations Unies une Convention contre l’impunité. Plusieurs dizaines de pays se sont déjà engagés à la voter. La France ne s’est toujours pas prononcée.

Les organisations SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes, membres de la FIJ, s’associent pleinement à cette démarche.

Dans un monde en crise, où les affrontements, armés ou non, sont nombreux, plus que jamais les journalistes de toutes les formes de presse ont un rôle indispensable à jouer pour informer la population et éclairer les citoyens.

En France, pourtant pays démocratique, les atteintes à la liberté de la presse se sont multipliées ces derniers mois.

Depuis novembre, de nombreux journalistes ont été pris à partie ou molestés par des agresseurs se revendiquant de leur appartenance aux Gilets Jaunes. Parallèlement, des dizaines de consœurs et confrères ont été victimes de violences policières : empêchés de travailler, injuriés, agressés, matériels saisis et détruits, cartes de presse subtilisées. Des journalistes ont été visés délibérément par les forces de l’ordre et blessés, certains gravement, lors de ces manifestations sociales d’une ampleur et d’une durée inédites à ce jour. Des journalistes ont été interpellés et placés en garde à vue.

Les organisations syndicales SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes renouvellent leur soutien aux journalistes qui ont déposé plainte en raison d’atteintes de diverse gravité de la part de manifestants et contre les forces de sécurité qui ont agi en totale contradiction avec les assurances données par le ministre de l’Intérieur dès le début du mouvement social.

Ces derniers jours, plusieurs médias sont sous le coup d’une plainte du ministère de la Défense pour avoir divulgué l’utilisation d’armes françaises dans la guerre du Yémen. Trois journalistes sont convoqués les 14 et 15 mai prochains à la DGSI (Direction générale de Sécurité intérieure). Les services veulent identifier leurs sources ! Rien de moins ! Bien entendu, les confrères refuseront mais, là encore, la France est-elle toujours un Etat de droit ?

Les syndicats  SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes assurent de leur appui total les rédactions et les journalistes menacées par l’action en justice du ministère de la Défense.

Au vu de ces incidents les plus récents, le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes demandent des rendez-vous urgents au Premier ministre et au Président de la République pour leur faire part de la réprobation de la profession, et obtenir au plus haut niveau de l’Etat, l’engagement que cessent ces attaques du gouvernement contre les libertés constitutionnelles que sont la liberté d’informer et d’être informé.

Paris, le 2 mai 2019

Gaspard Glanz est une des derniers journalistes interpelé dans le cadre de l'exercice de son métier dans une manifestation de Gilets jaunes à Paris (© Pierre Nouvelle).

Gaspard Glanz est une des derniers journalistes interpellé dans le cadre de l’exercice de son métier dans une manifestation de Gilets jaunes à Paris (© Pierre Nouvelle).

1er mai 2019 à Lyon (2) : CFDT et Unsa lient fin de mois et fin du monde

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Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Comme à Paris, et depuis plusieurs années la CFDT célèbre la Fête internationale des travailleurs d’une manière originale. C’était encore le cas en ce 1er mai 2019, où elle avait décidé d’organiser un défilé revendicatif à deux roues. Bicyclettes, trottinettes, rollers étaient de la partie pour cette manifestation syndicale atypique, à laquelle s’était jointe l’Unsa. Échos visuels et rencontres avec des participants.

Devant la caméra de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, Sonia Paccaud

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1er mai 2019 à Lyon (1) : le peuple en nombre dans la rue

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Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Manifestement, la population lyonnaise n’a pas boudé le 1er mai syndical 2019, Fête internationale des travailleurs. Bon enfant, venue en famille pour beaucoup, entre la Guillotière , les berges du Rhône et la place Bellecour, elle a rappelé ses besoins et attentes insatisfaites. Du côté de la CFDT et de l’Unsa, comme de la CGT, la tonalité était analogue, même si les accents portés et le mode d’expression étaient différents. Échos sonores et entretiens avec un retraité et une fonctionnaire.