Usagers des TER SNCF Auvergne-Rhône-Alpes (2) : Avec la Fnaut, rassemblement à Lyon jeudi 20 octobre 2022

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Jeudi 13 octobre 2022, à l’initiative de l’association des usagers des TER de la Vallée du Rhône (AuterVR), voyageurs, syndicalistes et élu.e;s se sont retrouvés pour manifester leur exaspération devant la gare iséroise de Vienne (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Jeudi 20 octobre 2022, si l’ordre du jour n’est pas changé, les conseiller.e.s régionaux devraient délibérer sur les transports ferroviaires en Auvergne-Rhône-Alpes (© Pierre Nouvelle).

Jeudi 20 octobre 2022 à partir de 9 heures, les associations d’usagers des TER de la Vallée du Rhône se rassembleront devant le siège de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, à l’initiative de la Fédération nationale des usagers (Fnaut-Aura). Les syndicats CFDT, CGT et Sud seront représentés ainsi que des élu.e.s locaux et régionaux des groupes EELV, LFI, PCF, PS, PRG.

Les affiches promotionnelles de la SNCF et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes financée par l’Europe sont loin des réalités vécues par les usagers (© Pierre Nouvelle).

Par un communique le 16 octobre à 21 heures, la Fédération nationale des usagers des TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Fnaut-Aura) a annoncé la mobilisation de ses associations et des usagers. En voici le texte de l’appel.

« Nous en avons ras-le-bol des galères quotidiennes : retards, rames trop petites… », c’est le leitmotiv entendu régulièrement sur les quais des gares auralpines depuis septembre dernier. Car le phénomène déjà ancien s’est amplifié notablement.

Des trains bondés et des rames trop courtes… (© Pierre Nouvelle).

Cette exaspération aura l’occasion de s’exprimer jeudi 20 octobre 2022 à partir de 9 heures devant le siège lyonnais de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Un rassemblement soutenu par les syndicats CFDT-CGT et Sud et leurs organisations de cheminots, et par les groupes de gauche (EELV, LFI, PCF, PS, PRG) du conseil régional.

Depuis plusieurs années, la FNAUT Aura et ses associations locales alertent sur la situation que subissent les usagers sur de nombreuses lignes de TER avec des trains trop petits, trop courts, ce qui entraîne des surcharges insupportables, voire l’impossibilité de monter dans le train.

Pour la FNAUT Aura, cette situation n’est pas conjoncturelle mais structurelle dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes, région très dynamique avec un réseau TER majeur pour la mobilité alternative à la voiture.

Des retards quotidiens qui nuisent à la qualité du service et à la vie des usagers du train de plus en plus nombreux (© Pierre Nouvelle).

La Région rejette la responsabilité de cette situation sur la SNCF. Si la SNCF a des progrès à faire, c’est bien la Région qui met à la disposition de la SNCF les rames pour assurer le service. Visiblement, il n’y en pas assez, car la Région a commandé trop tard nouvelles rames.

Le mot d’ordre est clair : il faut plus de trains, plus de conducteurs et agents de train, une meilleure qualité de transport des voyageurs. De plus, l’heure n’est pas à l’augmentation du prix des billets telle que l’envisage la Région Aura pour le1er janvier 2023.

C’est ce que nous dirons lors du rassemblement eu 20 octobre 2022, puis lors des rendez-vous que nous avons demandés au président Laurent Wauquiez et aux responsables de tous les groupes politiques régionaux. C’est ce que nous redirons aussi lors des différents comités techniques ou de mobilité.

Un commentaire

  1. georges tissot 19 octobre 2022 à 16 h 07 min

    s’il manque de conducteurs,objectivement ce n’est pas la faute à Wauqiez,mais à la législature précedentte qui en supprimant le statut pour les cheminots,a rendu plus ininteressante leur profession,,compte tenu des contraintes de fonctionnement,que beaucoup de jeunes aujourd’hui ne sont pas prêts à supporter.
    pour mémoire le statut n’a pas été inventé par les syndicats ,mais par les compagnies privées de chemin de fer au siècle dernier pour se protéger de démissions intempestives,après de lourdes formations pour lesmétiers du chemin de fer.

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