Vienne-Isère (2) : PMA-GPA : le fond de la contestation

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Pour les opposants à la loi bioéthique et à la PMA-GPA, ce sont les principes écologiques qui mettent l’humain au cœur qui doivent prévaloir dans le choix que feront les sénateurs puis les députés (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)

J‘avais fixé la jauge à 100 participants, mais mon confrère du Dauphiné libéré a compté quatre-vingt personnes rassemblées sur le cours Brillier pour sensibiliser la population sur la future loi PMA-GPA (© Pierre Nouvelle).

Les sénatrices et sénateurs examinent la semaine prochaine en séance un projet de loi qui porte sur la PMA, mais aussi la recherche sur l’embryon et les cellules souches. Près de 200 amendements sont déposés. Les opposant.e.s à la PMA pour toutes les femmes, se sont mobilisé.e.s une nouvelle fois ce week-end. C’était le cas samedi à Lyon (Rhône) et à Vienne (Isère). Échos du rassemblement dans la sous-préfecture dauphinoise et interviewes.

A 10 heures du matin, banderoles, pancartes et stand étaient en place pour informer la population. Des militant.e.s plutôt âgé.e.s, venu.e.s de tout le bassin viennois, étaient réuni.e.s pour se faire entendre par les parlementaires, sénatrices et sénateurs d’abord, puis député.e.s, quand le texte reviendra à l’Assemblée nationale.

PMA-GPA : la jeunesse concernée

Avant l’ouverture du meeting, l’animatrice du rassemblement Domitille Dauga-Casarotto a accepté de dire en quoi une jeune étudiante se sentait concernée par le débat législatif et ses conséquences.

Ensuite, est venu naturellement le temps de la prise de parole.

Un moment très interactif, où l’oratrice a tout à la fois déployé des explications sur l’opposition à cette future loi, et invité les participant.e.s au rassemblement à manifester leur rejet.

Parmi la foule présente, il y avait des catholiques qui s’affirmaient comme tels, l’association des familles catholiques ayant appelé à Vienne comme ailleurs à descendre dans la rue.

Habitante de sainte-Colombe-les-Vienne, Brigitte Régnier-Vigouroux ne cache pas ses opinions et réagi aussi en tant que maman de trois enfants, et mamie de plusieurs petits-enfants.

Même après le vote de la loi, les dés ne seront pas jetés, et s’appuyant sur les mobilisations françaises, les responsables de cette mobilisation en lieu avec le mouvement de la manif pour tous, développeront sans doute les recours possibles.

Une affaire à suivre donc !

Un commentaire

  1. Jacques Régnier-Vigouroux 31 janvier 2021 à 22 h 56 min

    Bonjour Jean-François,
    Merci pour cette présentation du rassemblement de Vienne contre les lois bioéthiques.
    Effectivement nous avons compté 84 personnes vers 10h50, donc davantage que les 50 personnes annoncées dans ton court message d’hier (et moins que 100 que nous avions estimé).
    Pour être parfaitement précis, l’organisation de ce rassemblement était assuré par l’Association Familiale Catholique de Vienne (AFC) à l’appel du collectif national « Marchons Enfants » qui regroupe une vingtaine d’associations (voir le site de marchons enfants). Des rassemblements ont eu lieu ce week-end dans 60 villes de France.
    La presse « mainstream » n’en a pas parlé, pas plus d’ailleurs que les manifestations contre la loi sécurité qui se tenaient le même jour et que tu as couvert à Vienne (et je me dois de rendre hommage à ton travail). Ce silence est-il dû à l’abondance d’autres informations prioritaires ? Ou bien faut-il penser que les journalistes ne font pas tous leur travail ou qu’ils ont reçu des consignes pour ne pas rapporter ce qui peut embarrasser l’exécutif ? Qu’en penses-tu en tant que journaliste ?
    Bien fraternellement
    Jacques Régnier-Vigouroux

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