Par Jean-François Cullafroz-François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Le rassemblement du 13 octobre à Vienne (Isère) et la manifestation du 20 octobre à Lyon (Rhône) organisés par l’association AuterVR et la Fnaut Aura, et les récriminations quotidiennes des habitué.e.s des TER ont produit des effets. La Région Auvergne-Rhône-Alpes et la SNCF ont provoqué une réunion publique le 21 novembre à Vienne. Une séance d’information très diversement appréciée par les responsables et par les voyageurs-euses. Utiles précisions.
Le moins que l’on puisse c’est que la réunion du 21 novembre 2022 à la salle des fêtes de Vienne a été chaude ! Sans être houleuse, les participant.e;s n’ont pas ménagé ni les responsables de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, au premier desquels le vice(présidents aux transport Frédéric Aguilera, ni l’état-major de la SNCF qui s’était déplacé en nombre.
Les avis étaient contrastés. Du côté de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la satisfaction était de mise, comme l’exprimait Thierry Kovacs, à l’issue de la rencontre, la mire de Vienne, président de l’agglomération et vice-président à l’écologie positive.
Du côté des usagers, le sentiment était différent. A l’exemple de Bruno Marchesini, porte-parole de voyageurs-euses qui ont fait entendre leurs difficultés quotidiennes.
Le président de l’association des usagers des TER de la Vallée du Rhône (AuterVR) a souligné le dialogue qui a présidé dans cette réunion, tout en soulignant les nombreuses questions qui restent à résoudre pour retrouver un transport ferroviaire de qualité.
Cette réunion ne restera pas sans suite, d’autant que le matin-même de la rencontre viennoise, le ministre des transports, Clément Beaune, avait réuni en préfecture du Rhône les élu.e.s, responsables SNCF et représentants des usagers.
Au nombre aussi des questions pendantes, la réouverture au trafic voyageurs de la rive droite, qui pourrait soulager le trafic sur la rive droite. Mais pour cela, il faudrait que le matériel et les personnels soient en nombre pour accomplir ces services.
Un sujet qui devrait revenir dans l’agenda avec la fermeture prévue pour trois ans, du pont reliant Condrieu (Rhône) aux Roches-de-Condrieu (Isère). Dans cette perspective, la venue du préfet de région le 3 janvier 2023 devrait apporter des éclaircissements sur l’avenir des trains-voyageurs dans la vallée du Rhône.
(à suivre)
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