Roussillon (Isère) : avec RESF, mobilisation pour une famille algérienne menacée d’expulsion

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Au côté de Jean Riot-Sarcey, Isabelle Quillasi, présidente de RESF Vienne-Roussillon a ouvert le rassemblement mardi 13 février devant le lycée de l’Édit (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Le quotidien régional Le Dauphiné libéré a rendu compte de cette mobilisation dans son édition du 14 février 2024 (© Pierre Nouvelle).

Une centaine de personnes s’est retrouvée mardi 13 février devant la cité scolaire de l’Édit à Roussillon (Isère). Initié par RESF (Réseau éducation sans frontières) Vienne-Roussillon et l’Apardap (Association de parrainage républicain des demandeurs d’asile et de protection) de Péage-de-Roussillon, le rassemblement s’opposait à l‘obligation de quitter le territoire (OQTF) de la famille Koutti. Échos de cette mobilisation et interviewes de militant.e.s.

Des élèves du collège et du lycée ont rejoint les militant.e.s (© Pierre Nouvelle).

Dès 7 heures du matin, dans la nuit finissante, les militant.e.s battaient déjà le bitume devant le collège-lycée de l’Édit au centre de Roussillon (Isère). Sur les grilles de l’établissement, les membres de RESF avaient posé des tee-shirt bleu, blanc et rouge, revendiquant la possibilité de vivre et étudier en France.

Les gilets rouges de l’Union locale CGT Roussillon-Beaurepaire et de RESF voisinaient un sweat orange de la CFDT, et un drapeau de la Ligue des droits de l’homme.

En ouverture, Guy Colombino, responsable de l’Apardap donnait l’agenda de cette mobilisation matuitinale.

Le jour levé, vers 7h30, alors que les premiers élèves gagnaient le collège et le lycée, Isabelle Quillasi, présidente de RESF Vienne-Roussillon, détaillait les motifs du rassemblement.

Pour cette professeure, il est nécessaire d’empêcher l’expulsion d’une famille algérienne et de ses trois enfants dont deux sont élèves à la cité scolaire de l’Édit. Après sept ans de présence en France, un travail paternel régulier dans la région et une scolarisation dans les écoles, cet arrête préfectoral est tout à fait incompréhensible et injuste.

Dans la foulée, Maryse Dihl, expliquait ce qui anime la mobilisation de l’association de parrainage républicain des demandeurs d’asile et de protection.

Plusieurs élu.e.s locaux soutenaient ce mouvement de solidarité, à l’instar d’André Mondange, maire de Péage-de-Roussillon. Il a pris la parole au côté de Gilles Vial, maire de Salaise (Isère) et de plusieurs élus de Saint-Maurice-l’Exil.

Guy Colombino conclut le rassemblement en rappelant l’objectif de l’association dauphinoise Apardap, et ses représentants en pays roussillonnais.

Nos collègues Georges Aubry (Le Dauphiné libéré) et Noémie Philippot (Radio France- France Bleu) étaient là au petit matin pour rédiger un papier et réalisé deux émissions en direct depuis la rue roussillonnaise.

Reportage à retrouver dans le Dauphiné libéré du 14 février 2024 (édition Nord Isère : https://www.ledauphine.com/societe/2024/02/13/mobilisation-importante-contre-l-expulsion-d-une-famille-a-roussillon) et sur France Bleu Isère par le lien https://www.francebleu.fr/auvergne-rhone-alpes/isere-38/roussillon-38344

La date d’application de lobligation de quitter le territoire (OQTF) est fixée au 29 février, et une nouvelle mobilisation est, d’ores et déjà, prévue si la préfecture de l’Isère mettait en application cette mesure.

Affaire à suivre donc !

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