Réforme des retraites (4) : Un mouvement très large et prêt à durer

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L’organisation unitaire a été décisive dans la réussite des grèves et manifestations
(© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

La pénibilité dans le travail est un des éléments mis en avant par les organisations syndicales(© Pierre Nouvelle).

Cela fait longtemps qu’une telle marée de manifestants n’avait pas été vue dans les rues de Vienne (Isère), y compris au plus fort des marches contre le dérèglement climatique. CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC, Force ouvrière, FSU, Unsa et Solidaires, toutes les centrales syndicales, soutenues par les organisations de jeunesse, étaient représentées dans les rues de la sous-préfecture dauphinoise. Jeudi 19 janvier 2023, la diversité était grande et une bonne ambiance parmi les 3 000 manifestant.e.s, marquait le cortège qui s’est déployé sous une neige battante au départ de la place du Champ de mars. Un prélude à une nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier, où lycéens et étudiants devraient être plus nombreux.

Pour les opposants les plus contestataires c’est bien un retour au droit à partir à la retraite à 60 ans qui est revendiqué(© Pierre Nouvelle).

Chômeurs-euses, retraité.e.s et salarié.e.s des secteurs professionnels les plus divers étaient représenté.e.s dans le défilé fort de 3 000 personnes qui s’est égayé pendant deux heures dans les rue de la cité gallo-romaine de Vienne (Isère).

La Fonction publique était bien représentée au côte des entreprises privées, et en son sein les enseignants n’étaient pas absents. C’était le cas de Jean-Philippe, professeur au lycée Galilée à Vienne (Isère).

Parmi les opposants à la réforme des retraites, des membres des Gilets jaunes étaient là aussi, à l’instar de Roland et Thierry, qui ont accepté de témoigné sous une rafale neigeuse.

Durant la crise sanitaire du Covid, un certain nombre de salariés a été exclu du travail, notamment dans le secteur sanitaire et social. On les appelle les « suspendus ».

Claude a tenu à rappeler la situation de ces travailleurs-euses qui vivent encore des situations personnelles difficiles.

En queue de manifestations, des membres de partis politiques sympathisants de ce mouvement social. C’était le cas de militant.e.s locaux de la Nupes, tels Myriam Thieulent et Quentin Dogon, membres de la France insoumise et de Europe-écologie-les-Verts.

Explication de leur présence naturelle dans le cortège des opposant.e.s au projet de réforme gouvernementale de réforme des retraites à 64 ans.

A côté de ses collègues, Cécile Michel , conseillère municipale de Condrieu (Rhône) et conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes exprime sa solidarité pleine et entière

Contrairement aux propos des représentants locaux de la CGT, les médias et leurs journalistes se sont largement fait l’écho, avant, pendante et après du mouvement social du 19 janvier 2023.

Avant la réunion des organisations lycéennes et étudiantes prévue mercredi 25 janvier 2023 pour préparer la prochaine mobilisation, la France insoumise organise ce samedi 21 une manifestation nationale de la jeunesse. Ce sera un moment supplémentaire vers la journée d’action des organisations syndicales et de jeunesse du 31 janvier prochain.

La presse écrite locale, régionale et nationale comme les médias numériques et les chaines de radio-télévision ont contribué à la mobilisation contre le projet gouvernemental de réforme des retraites (© Pierre Nouvelle).

(à suivre)

Notre prochain article :

Réforme des retraites (5) : 31 janvier 2023, le 2e round !

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