Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Mardi 7 février 2023, la France, dans l’Hexagone comme dans les Outremer, les manifestations contre la réforme gouvernementale de la retraite à 64 ans de déploieront dans plus de 200 villes de France… Au lendemain du premier jour de débat à l’Assemblée nationale, le refus du projet d’Emmanuel Macron et d‘Élisabeth Borne se durcira tant que l’Intersyndicale maintiendra son unité.
Le 31 janvier 2023, à Lyon, plus de 40 000 manifestants ont défilé dans une grande diversité d’âges, de professions et de pluralité syndicale et politique.
Mais le sentiment qui ressortait était bien la nécessité de maintenir l’unité des opposants à la retraite à 64 ans. Témoignage de Mohamed, militant à la CGT…
L’unité d’action au sein de l’intersyndicale CFDT-CFTC-CFE CGC-CGT-CNT-Force ouvrière-FSU-Sud Solidaires-Unsa, appuyée par les organisations de lycéens et d’étudiants reste une condition sine qua non pour la réussite de la mobilisation contre la réforme gouvernementale de retraite à 64 ans.
C’était bien le fond de la pensée de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, interviewé dimanche 5 février 2023 sur France Inter dans l’émission Question politique.
Après la troisième journée de mobilisation du 7 février, un quatrième round est désormais prévu par l’intersyndicale pour le samedi 11 février 2023 avec des défilés dans différentes villes de France…
(à suivre)
Notre prochain article :
Réforme des retraites (11) : A Vienne (Isère), la mobilisation reste constante