Primevère 2020 (1) : Malgré le coronavirus, une réussite pour la 34e année !

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Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Le 34e salon de l'alter-écologie a mis une nouvelle fois en lumière les dérives du système économique et la possibilité d'agir pour préserver l'humanité et la planète ( © Pierre Nouvelle ).

Le 34e salon de l’alter-écologie a mis une nouvelle fois en lumière les dérives du système économique et la possibilité d’agir pour préserver l’humanité et la planète ( © Pierre Nouvelle ).

La 34e édition du Salon Primevère a pu se tenir dans de bonnes conditions sur le site d’Eurexpo à Chassieu (Rhône) en banlieue lyonnaise. Le Covid 19 a très peu freiné la venue du public et comme à l’habitude, on a frisé le barre des 30 000 entrées enregistrées entre le 6 et le 8 mars 2020. L’obligation préfectorale de séparer le salon en deux halls a généré une fluidité dans les allées et la facilité pour se rencontrer et échanger autour des 550 stands commerciaux et associatifs. Rencontres avec des responsables et des participant.e.s.

Elles et ils ont eu des sueurs froides, mais par la grâce préfectorale, le salon primevère a pu se tenir normalement ( © Pierre Nouvelle ).

Elles et ils ont eu des sueurs froides, mais par la grâce préfectorale, le salon primevère a pu se tenir normalement ( © Pierre Nouvelle ).

Ils ont cru au pire jusqu’à deux jours avant, et finalement, la décision du Préfet du Rhône leur a fait pousser un grand « Ouf ». Plusieurs dizaines de bénévoles qui préparaient le 34e Primevère pouvaient poser l’électricité, monter les stands, flécher le salon et confirmer aux nombreux intervenants prévus durant trois jours.

Patricia Fridmann fait partie de l’équipe qui a lancé au milieu des années 80 cette idée un peu folle d’un vaste rassemblement du pouvoir vivre, travailler, se déplacer, s’alimenter autrement. Si les écologistes avaient déjà bien pignon sur rue, ils passaient encore pour de doux rêveurs. Aujourd’hui, l’urgence environnementale et sociale s’est imposée, et Primevère est devenu un rendez-vous annuel incontournable.

Elle présente le salon et la nécessité de lier fin du monde et fin du mois.

En ce jour de célébration internationale des droits de la femme, il était bien normal qu’une petite manif se déploie sur ce salon.
Yves Meunier est un habitué du salon Primevère. Ex-professeur de lycée en Savoie à Ugine, « Faucheur volontaire » et bénévole sur cette manifestation, il explique en quoi les droits des femmes et la lutte pour le climat sont liés.
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Les organisateurs du 34e salon Primevère ont eu des sueurs froides depuis les interdictions gouvernementales des rassemblements de plus de 5 000 personnes, mais l’autorisation préfectorale a décuplé les énergies des dizaines de bénévoles mobilisées pour la réussite de cette manifestation indispensable dans le paysage régional, et même national.

Dimanche après-midi, Alain Dorieux, présidente de l’association qui met en œuvre ce rassemblement alter-écologique, jetait un regard heureux sur le déroulement des trois jours. Une approche aussi perspicace sur ce que révèle la crise du coronavirus en matière d’organisation mondiale, et de pratiques globales et individuelles qu’il est nécessaire de faire évoluer. En fait, tout l’objet des débats et rencontres de ce salon qui reste original et novateur.

Le calendrier 2021 du parc des expositions Eurexpo de Lyon-Chassieu est déjà arrêté. En raison de salons industriels importants déjà programmé, le 35e salon Primevère se déroulera du 23 au 25 avril.

(à suivre)

Notre prochain article : Primevère 2020 (2) : Pouvoir de vivre et pouvoir d’agir, Fin du monde et fin du mois

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