Mai-juin 68 (4) : des AG de l’Unef à un colloque de la CFDT à Lyon

Posté le par dans Non classé

Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Les 21 et 22 mars 2018, la CFDT et les universités lyonnaises organisent un colloque qui aura pour thème : CFDT, 1968-2018 : Transformer le travail, transformer la société ?; Des luttes autogestionnaires au réformisme. Georges Tissot reste un militant syndical et politique. En 1968, il était un des responsables de l’Unef et militant du PSU à Lyon? Cinquante ans plus tard, il est toujours militant de la CFDT rhodanienne. Rencontre avec celui qui figure parmi les organisateurs de cette rencontre universitaire largement ouverte au public.

D-s 1967, dans la foulée de l'accord intervonfédéral CFDT-CGT, les grèves se sot multipliées comme à Lyon chez Berliet et à la Thodiaceta. (© Pierre Nouvelle).

Dès 1967, dans la foulée de l’accord interconfédéral CFDT-CGT, les grèves se sot multipliées comme à Lyon chez Berliet et à la Rhodiaceta. (© DR).

Deux jours de réflexions, rencontres et débats, une quarantaine d’acteurs et d’enseignants-chercheurs, un retour sur un demi-siècle d’histoire sociale et économique en Auvergne-Rhône-Alpes, voilà comment la CFDT entend frapper les trois coups du cinquantenaire de mai 68 à Lyon.

En mai-juin 1968, Georges Tissot était étudiant en sciences économiques à la faculté de droit de Lyon. Militant de l’Agel-Unef et du PSU, il fut un acteur du mouvement contestataire lyonnais. Il se souvient des moments importants de deux mois de luttes intenses qui avaient précédés par des grèves en 1967 (Berliet, Rhodiaceta…) et des actions du syndicat étudiant Unef dans les cités universitaires.

Après quelques années dans la métallurgie, Georges Tissot a fait carrière à la SNCF. La dynamique militante qu’il a puisée dans ses premiers engagements dans l’Action catholique étudiante ne l’a jamais quitté. retraité, il reste un militant de la CFDT dans le Rhône.

Un dialogue fécond

Le colloque des 21(22 mars ouvre une série d’initiatives qui auront lieu à Lyon et ailleurs. Son originalité réside dans le dialogue enrichissant entre acteurs sociaux d’hier et d’aujourd’hui et des universitaires qui ont réfléchi et étudie les cinquante années qui viennent de s’écouler.

Le 10 octobre 2017, c'est dans une unité syndicale remarquée que les fonctionnaires ont manifesté. prmi eux, il y avait des militant.e.s de 1968 (© Pierre Nouvelle).

Le 10 octobre 2017, c’est dans une unité syndicale remarquée que les fonctionnaires ont manifesté. parmi eux, il y avait des militant.e.s de 1968 (© Pierre Nouvelle).

21 mars : contexte économique, parcours militants, luttes sociales dans la Loire, centrales nucléaires entre Ain et Isère et politique énergétique, santé et conditions de travail, Couloir de la chimie, maladies professionnelles, actions sur l’urbanisme et le logement, évolution du droit syndical et des droits sociaux.

22 mars : 50 ans de mouvements sociaux, luttes des femmes, actions contre les discriminations, dimension internationale du syndicalisme, solidarité internationale (Chili, Solidarnosc…), rapports syndicats-partis, autogestion hier et aujourd’hui, Grenoble et les luttes sociales, enseignements pour l’action syndicale d’aujourd’hui et de demain.

 

ENTREE LIBRE – Déjeuner possible sur inscription comprenant la souscription d’un livre à paraître en mai 2018 : Prix : 25 € (un repas et un livre), 35 € (deux repas et un livre).

Renseignements : 06 07 94 76 65

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *