La-Rochette en Savoie mauriennaise (2) : L’épreuve du four pour la fabrication du pain…

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Sur la route des cols savoyards, on peut grimper vers la station de la Toussuire et s’arrêter avant d’y parvenir dans la hameau de la Rochette dans la commune de Fontcouverte
(© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Depuis trois ans, à la mi-août, l’association Bien-vivre à la Rochette remet le four en activité pour un moment convivial(© Pierre Nouvelle).

En prélude à la fête vespérale autour du four, c’est de bonne heure que la démarche s’est mise en route sous la houlette de l’association Bien-vivre à la Rochette. Après la préparation du levain, puis des pâtons les deux jours précédents, au matin du 14 juin, trois compères de l’association se sont retrouvés autour du four banal du hameau de la Rochette, à Fontcouverte (Savoie). Récit d’une matinée.

En ce 14 août 2023, Pierre, Jean-Jacques et Laurent ont été de vaillants maitres-boulangers
(© Pierre Nouvelle).

Le bois avait été préparé la veille, et pour mettre le four en chauffe, il a fallu allumer les brindilles…

Pendant que la température grimpe, les pains préparés la veille dans la chapelle voisine, sont portés religieusement auprès de l’âtre…

Dans la famille Laurent, il y a les parents et trois enfants et une ribambelle de petits-enfants. En ce 14 août, Pierre a trouvé le concours bienvenu de Thomas, un de ses fils, qui ne raterait pour rien au monde ce rendez-vous d’amitié.

Pierre aime jouer collectif, et pour cette troisième édition de la fête du pain, il s’est adjoint le concours de Laurent.

Cet habitant permanent de La Rochette, revenu au pays, travaille pendant l’année auprès d’autres fours, ceux de l’usine Alcan, où en bas dans la vallée de Maurienne, on fond l’aluminium.

Dans l’équipe qui anime l’association Bien-vivre à la Rochette, il y a des profs, des salariés de l’aluminium ou du nucléaire, et un avocat.

Jean-Jacques habite pendant l’année à Montpellier, et l’été venu, il regagne le village familial. Comment passe de la salle de tribunal au sentier de montagne et au four banal ? Le ténor du pénal se livre…

Le moment de travail autour du four peut alors faire place à une dégustation de vins d’Alsace et de Savoie, entrainant dans son sillage un choral improvisé de chansons à boire. Comme la veille après la confection des pains dans la chapelle.

(à suivre)

Notre prochain article :

La-Rochette en Savoie mauriennaise (3) : Le temps de la fête

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