Jazz à Vienne J + 4 (2) : Féminin ou masculin : deux trios de haut vol sur la scène de Cybèle

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Une fois l’orage de grêle passé, et protégé de la pluie, les spectateurs ont pu découvrir le trio féminin de Carine Bonnefoy (© François Dalla-Riva).

Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).


A 17h, alors que le soleil chauffait, c’est le trio de Camille Thouvenot qui avait ouvert la soirée avec son Metta Trio (© François Dalla-Riva).

On ne soulignera jamais assez, si l’amphithéâtre de Vienne (Isère) permet de retrouver des stars, le festival annuel de jazz offre aussi de belles découvertes sur la scène du jardin du Temple de Cybèle. Et la 41e édition n’échappe pas à cette chasse aux pépites musicales. Ce fut, par exemple, le cas jeudi 30 juin 2022, avec en soirée deux trios. Ainsi, les pianistes Carine Bonnefoy et Camille Thouvenot ont emmené des ensembles de choc et des compositions personnelles de qualité.

Parmi le public du Jardin de Cybèle, Jean-Paul Boutellier, le fondateur de jazz à Vienne, avait une oreille très aiguisée pour jauger les musiciens programmés pour la première fois sur cette scène (© Pierre Nouvelle)

Carine Bonnefoy est une musicienne talentueuse. A Vienne, c’est en trio qu’elle s’est produite avec ses collègues Julie Saury à la batterie, et Félipé Cabrera à la contrebasse.

Composition et interprétation talentueuses…

Musicienne, compositrice, arrangeuse, cheffe d’orchestre. Cette méditerranéenne a le piano depuis l’âge de sept ans et n’a cessé de faire fructifier ses talents au fil d’études universitaires et d’un parcours international, de l’Europe aux îles polynésiennes.

A défaut d’avoir pu l’interviewer à Vienne, voici les propos qu’elle confiait à des confrères de France Télévisions.

Avant et après la prestation ce trio, Camille Thouvenot, Christophe Lincontang et Andy Barron ont déployé les richesses musicales de leur Metta Trio.

… au service de trios d’exception

Au fil d’une heure de concert débuté sous le soleil et terminé sous la grêle, Metta Trio a interprété huit morceaux, où la part était faite aux compositions de Camille Thouvenot, en particulier ceux de Crésistance, son troisième opus.

Le pianiste, multi-instrumentiste, dont la dynamique créatrice doit beaucoup à Stéphane Hessel. Il présente son groupe et ses musiques et rappelle ses attaches nîmoises et sa proximité avec Benjamin Tanguy directeur artistique de Jazz à Vienne.

Il évoque aussi ses projets, notamment avec sa compagne qui est violoncelliste.

Aux côtés de Camille Thouvenot et Christophe Lincontang, le batteur Andy Barron était le régional de cette session. En effet, le musicien britannique, originaire de Doncaster dans le Yorkshire, réside à Vienne (Isère) depuis plus de vingt ans.

Multi-instrumentiste, fils d’un père trompettiste, il se produit depuis l’âge de seize ans. Marié à une Française, il souligne la réputation mondiale du festival jazz à Vienne et les bons moments passés, comme l’an passé avec Dominic Miller, guitariste de son compatriote anglais Sting.

Titouan était un observateur attentif de ce concert. Ce jeune grenoblois, fan de jazz participait à la régie technique. Il a confié ses impressions eu terme de la prestation du Metta Trio.

Habitué du festival depuis plus de trente ans, Christian Ferreboeuf n’aurait raté pour rien cette 41e édition de Jazz à Vienne. Dans cette radio du Sud-Ouest Lyonnais à dominante rock, il anime l’émission jazz du lundi soir.

A Vienne, il ne va manquer de rencontres et d’interviewes.


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