Information, médias et journalisme : du global au local

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Reportage de Jean-François Cullafroz, journalise professionnel honoraire, carte de presse 49272

Les médias en général et les journaistes en particulier vivent un crise de confiance. la 12e édition des Assises du journalisme est l'occasion de réfléchir sur les pratiques professionnelles (© Pierre Nouvelle).

Les médias en général et les journalistes en particulier vivent un crise de confiance. la 12e édition des Assises du journalisme est l’occasion de réfléchir sur les pratiques professionnelles (© Pierre Nouvelle).

La 12e édition des Assises du journalisme s’est ouverte ce mercredi 13 mars 2019 à Tours (Indre-et-Loire). Elle se poursuivra jusqu’au samedi 16. Une belle et bonne occasion pour les professionnels des médias et les usagers de la presse de confronter leurs points de vue. Sur le terrain, ce dialogue a déjà lieu, notamment dans le cadre de médias citoyens. C’est ce qui se passe depuis sept ans dans le Massif du Pilat, entre départements de la Loire et du Rhône, avec le magazine trimestriel La Pie du Pilat. Rencontre avec Katia Chetlat, sa fondatrice et rédactrice en chef.

Depuis 2012, une petite équipe de bénévoles met en œuvre un méi de proximité qui obéit aux mêmes règles que l'ensemble de la presse (© Pierre Nouvelle).

Depuis 2012, une petite équipe de bénévoles met en œuvre un média de proximité qui obéit aux mêmes règles que l’ensemble de la presse (© Pierre Nouvelle).

Depuis 2007, l’association Journalisme et citoyenneté développe les Assises internationales du journalisme sous la houlette de l’infatigable Jérôme Bouvier. De Strasbourg à Tours, ces rencontres annuelles restent le rendez-vous indispensables pour s’interroger sur les médias, leurs évolutions, et les pratiques journalistiques.

La 12e édition qui dure jusqu’au samedi 16 mars 2019 a pour thème « #LESMEDIAS, TOUS LES MÊMES ? ». Durant quatre jours, des tables rondes, ateliers, conférences, soirées et rencontres informelles mais néanmoins très constructives vont se succéder dans la cadre du site Mame et de la Cité de la création et de l’innovation. Sur le même lieu se déploiera samedi 16 mars le Salon du livre du journalisme.

Ces différentes portes d’entrée de ces Assises auxquelles les organisations syndicales de journalisme s’associent, attesteront qu’on ne peut parler d’une manière générale des médias et des journalistes, mais qu’il faut prendre en compte la singularité, le particulier et la complexité.

Avec des consoeurs comme Raphaëlle Bacqué du quotidien Le Monde, le retour aux sources du journalisme, la capacité pour des professionnels de continuer à enquêter sera une des pistes de débat lors de ces 12e assises (© Assises internationales du journalisme).

Avec des consœurs comme Raphaëlle Bacqué du quotidien Le Monde, le retour aux sources du journalisme, la capacité pour des professionnels de continuer à enquêter sera une des pistes de débat lors de ces 12e assises (© Assises internationales du journalisme).

Au cours de cette 12e édition, Franck Riester, le ministre de la Culture, a pris la parole avant que ne soit abordé lors d’un débat en après-midi la question du Conseil de presse, auquel les syndicats de journalistes sont favorables et les patrons de presse beaucoup moins enthousiastes.

Le rapport 2019 de l'ODI pointe encore des distorsions dans le traitement des faits (© Pierre Nouvelle).

Le rapport 2019 de l’ODI pointe encore des distorsions dans le traitement des faits (© Assises du journalisme).

Ces assises ont été aussi l’occasion pour l’Observatoire de la déontologie de l’information de rendre son rapport annuel. Élaboré par un conseil constitué de syndicats de journalistes, d’éditeurs de presse et d’associations, et présenté par Patrick Éveno, son président, il fait le constat et l’analyse d’un certain nombre de dérives médiatiques.

La presse locale dans le même bateau

Qu’elle soit nationale ou régionale, voire très locale, écrite, radiodiffusée, audiovisuelle ou numérique, les différentes formes de presse sont concernés de la même façon par leurs usagers et la nécessaire proximité à entretenir avec eux.

C’est la nécessité d’aborder les préoccupations des populations par l’angle très local qu’est née l’idée du magazine La Pie du Pilat. Né d’un quatuor d’ami.e.s, elle est coordonnée par Katia Chetlat. Depuis deux ans, ce magazine est devenu payant (2 € le numéro trimestriel) et est tiré à 1 500 exemplaires avec un volant d’abonnés de 500 personnes.

La rédactrice en chef présente son journal.

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