Journalistes CFDT : acteurs de l’Observatoire de la déontologie de l’information

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Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Le dénigrement dont sont victimes les journalistes va croissant, tout autant de la part de la population que de élus politiques de tous niveaux. Si la presse est un des piliers de la démocratie, et les journalistes un des vecteurs pour la faire vivre, ils ne sont pas pour autant exempts de tout reproche. Thierry Boussier, journaliste-radio en poste à Bourges (Cher), représente les journalistes CFDT au sein de l’Observatoire de la déontologie de l’information. Il revient sur une année de présence personnelle au sein de cet organisme associatif chargé de la veille des médias au service de la profession et de son public.

Depuis plus de 130 ans, le courant syndical que représente aujourd’hui la CFDT a placé les questions éthiques au cœur de ses orientations et de son catalogue revendicatif. Il est donc naturel que les journalistes aient été à l’origine de la création de l’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI) et participe à son animation au sein du conseil d’administration, du bureau et de ses commissions.

De la Corporation des publicistes chrétiens créée en 1886 au Syndicat des journalistes français (1895), membre fondateur de la confédération CFTC les 1er et 2 novembre1919, puis participant à l’évolution vers la CFDT le 13 novembre1964, la ligne reste constante : lier l’aide et la défense matérielle et morale des journalistes à une pratique exigeante et éthique.

Volonté et démarche collective

Jacqueline Papat, militante CFDT, participe depuis le début à l'ODI. Elle est aussi une des responsables des Entretiens de l'information avec l'universitaire Jean-Marie Charon (© Pierre Nouvelle).

Jacqueline Papet, militante CFDT, participe depuis le début à l’ODI. Membre de l’Association pour un Conseil de presse, elle est aussi une des responsables des Entretiens de l’information avec l’universitaire Jean-Marie Charon (© Pierre Nouvelle).

Rien d’étonnant alors qu’en 1997, l’USJF CFDT ait présenté un projet d’Observatoire des médias à Catherine Trautmann,  la ministre de la Communication du gouvernement du Premier ministre Lionel Jospin, et à son conseiller Jean-Marie Charon.

Il est bien naturel aussi que l’Union syndicale des journalistes CFDT figure parmi les membres fondateurs de l’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI), né il y a quatre ans, et actuellement présidé par l’universitaire Patrick Eveno.

Michel Delberghe, alors journaliste au quotidien Le Monde s'est investi dans l'association pour la création d'un conseil de presse et a été membre fondateur de la déontologie de l'information (© DR Delberghe).

Michel Delberghe, alors journaliste au quotidien Le Monde a été membre fondateur de l’Observatoire de la déontologie de l’information et a représenté la CFDT au sein de son conseil et bureau (© DR Delberghe).

Après Michel Delberghe, ex-journaliste du quotidien Le Monde, Thierry Boussier, journaliste à Radio Résonance, plus ancienne radio de Bourges, représente depuis un an la CFDT-Journalistes au conseil d’administration et au bureau de l’ODI. Il fait le bilan de la présence CFDT et dessine l’état des travaux de l’ODI.

Thierry Boussier porte la voix de la CFDT au sein de l’ODI au côté de Jacqueline Papet, ex-rédactrice en chef à Radio France internationale (RFI), et actuellement co-responsable des Entretiens de l’information avec leur président Jean-Marie Charon.

Le prochain rapport de l’Observatoire de la déontologie de l’information, 5e du nom, sera présenté lors des 10e Assises internationales du journalisme à Tours (13-15 mars 2017). Il est d’ores et déjà préparé par le travail des cinq commissions qui composent l’ODI et qui effectuent une veille sur les questions éthiques dans les médias.

Le site Internet de l’ODI publie régulièrement des articles sur la déontologie des journalistes.

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