Coquelicots : A Vienne (Isère), ils sont encore là !

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Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Une trentaine de militantes et de militants se sont réuni;e.s pour chanter entre l'hôtel de ville et le théâtre d'Auguste et Livie à Vienne ( © Pierre Nouvelle ).

Une trentaine de militantes et de militants se sont réuni;e.s pour chanter entre l’hôtel de ville et le théâtre d’Auguste et Livie à Vienne ( © Pierre Nouvelle ).

C’est en chanson que les amoureux des coquelicots du Bassin viennois  se sont retrouvés vendredi 6 septembre pour la douzième fois devant la mairie de Vienne (Isère). Leur préoccupation reste la même : l’interdiction du glyphosate et des autres pesticides de synthèse. Elles et ils répondaient à l’appel lancé l’an passé par Fabrice Nicolino et François Veillerette, une pétition qui a recueilli 800 000 signatures à ce jour. Échos sonores de ce rassemblement et entretiens avec des participants qui montrent la vitalité persistante du mouvement Nous voulons des coquelicots relayé sur l’agglomération viennoise par le collectif Demain ad’Vienne.

Comme à l’habitude depuis douze mois, c’est en chansons et dans la bonne humeur qu’elles et ils se sont retrouvé.e.s devant l’hôtel de ville de la sous-préfecture dauphinoise.

Quelques jours auparavant, on avait peaufiné le répertoire et ajouté quelques nouvelles chansons. Pour  De, un des animateurs  en terre dauphinoise du mouvement Nous voulons des coquelicots, l’action doit s’intensifier, car ce sont cinq millions de personnes qu’il faut convaincre de la pertinence de l’appel lancé l’an dernier. Cette dynamique aura des répercussions durant la campagne des élections municipales qui s’annoncent.

Avant le pique-nique partagé qui a suivi le rassemblement devant le temple d’Auguste et de Livie, il envisage la suite de la mobilisation.

C’est en musique que les passants ont été sensibilisés à la cause de l’avenir de l’humanité et de la planète. Ils ont été invités à rejoindre les prochains rassemblements.

Pascal Maruejol, dit Pako, est venu avec son épouse Nadine pour la première fois à Vienne pour participer à ce rassemblement. Il a travaillé toute sa carrière professionnelle dans une des centrales nucléaires de la Vallée du Rhône. Ancien militant syndical CFDT, il connait bien les dangers de cette production énergétique.

Leurs deux filles sont très sensibilisées aux questions climatiques et environnementales, et agissent avec plusieurs associations pour la protection des oiseaux, des mers… Pour ce musicien adepte des cultures amérindiennes, se mobiliser pour la nature et pour l’homme est un impératif de plus en plus urgent. Et sur cette voie, il compte bien sur la jeunesse qui aura à subir les dégradations du climat générées par l’homme.

Parmi les musiques traditionnelles, dont l’auteur-compositeur-interpréte Jacques Mayoud est un des fervents propagandistes, il y a la Carmagnole qui donne à ce mouvement par essence non-violent des allures révolutionnaires..;

Le prochain rendez-vous des Coquelicots est, partout en France et dans le monde, le vendredi 4 octobre 2019. Entretemps, il y aura samedi 21 septembre une marche pour le climat. A Vienne, le rendez-vous est donné à 10 heures devant la mairie pour une déambulation urbaine.

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