Coquelicots à Vienne (2) : les jeunes prennent le relais

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Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Comme à leur habitude, c’est en chanson que les Coquelicots viennois se sont retrouvés pour leur rendez-vous mensuel. Il était une petite douzaine devant l’Hôtel de ville de Vienne (Isère) ce vendredi 2 août 2019, comme dans 350 autres communes françaises, à l’appel du mouvement Nous voulons des coquelicots. Rencontre avec Sophie et Nicolas, deux jeunes lycéens qui participaient pour la première fois à ce rassemblement pour l’avenir de l’humanité et de la planète, initié par le collectif Demain ad’Vienne.

C'est toujours une athmosphère joyeuse qui préside aux rassemblements des Coquelicots qui bannissent les pesticides et militent pour l'avenir de notre monde ( © Pierre Nouvelle )

C’est toujours une atmosphère joyeuse qui préside aux rassemblements des Coquelicots qui bannissent les pesticides et militent pour l’avenir de notre monde ( © Pierre Nouvelle )

En matière de lutte pour le devenir de la planète et des populations qui la peuplent, la question de la transmission est difficile. Comment en effet persuader la jeunesse du bien-fondé d’une action pour enrayer le réchauffement climatique, par exemple, quand ils constatent le monde tel qu’il leur est légué ?

De plus en plus d'élèves se préoccupent de la planète, et si la mobilisation est la plus vive dans les collèges et lycées, on en parle aussi dans les écoles primaires ( © Pierre Nouvelle ).

De plus en plus d’élèves se préoccupent de la planète, et si la mobilisation est la plus vive dans les collèges et lycées, on en parle aussi dans les écoles primaires ( © Pierre Nouvelle ).

La jeunesse est l’avenir de l’humanité

Heureusement, la prise de conscience est aussi liée aux catastrophes climatiques qui se renouvellent, et à l’information qui leur en est donnée. Et en la matière, l’appel, par exemple, de Greta Thunberg, a connu un retentissement certain, chez les lycéens et collégiens.

Mais quand avec bonheur, l’appel de la jeune suédoise se combine avec l’invitation pressante d’une mamie, cela conduit quatre jeunes parisiens en vacances à venir se rassemblement avec le mouvement Nous voulons des coquelicots.

Témoignage de Sophie, elle entre à la rentrée en classe de seconde dans le lycée de Rueil-Malmaison, en région parisienne.

Dans la sous-préfecture dauphinoise, d’autres jeunes montrent leurs intérêts pour l’avenir de l’humanité. Certains ont d’ailleurs participé, seul ou avec leur famille, aux différentes marches pour le climat qui se sont déroulées depuis septembre 2018 dans la ville gallo-romaine.

C’est le cas de Nicolas, élève du lycée Ella Fitzgerald de St Romain-en-Gal (Rhône). Il entrera en septembre en classe terminale ES, et espère bien convaincre ses futurs collègues à rejoindre le mouvement d’action pour le climat.

Il s’explique.

Le prochain rassemblement à Vienne (Isère) du mouvement Nous voulons des coquelicots aura lieu le 6 septembre 2019. Rendez-vous à 18h30 devant la mairie, avant un pique-nique devant le temple d’Auguste et de Livie.

En attendant septembre, on peut toujours signer et faire signer l’appel national contre tous les pesticides lancé à la fin de l’été passé par Fabrice Nicolino et son ami François Veillerette.

Contact : Demain ad’Vienne : demainadvienne@gmail.com et 06 69 92 33 58

(à suivre) :

Prochain article : Nous voulons des coquelicots (3) : des livres pour l’été pour aider à se mobiliser

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