Cars du Rhône : le regard d’un élu de la Métropole

Posté le par dans Ca presse

 Reportage de François Dalla-Riva, journaliste honoraire carte de presse 49272

Depuis l'automne 2015, des usagers se moblisent pour sauvegarder le maintien des lignes 134 et 231 des lignes des Cars du Rhône et le service rendu à la population (© Pierre Nouvelle).

Depuis l’automne 2015, des usagers se mobilisent pour sauvegarder le maintien des lignes 134 et 231 des lignes des Cars du Rhône et le service rendu à la population (© Pierre Nouvelle).

L’avenir des lignes des Cars du Rhône est toujours en question. En effet, le département du Rhône, réduit à la portion congrue depuis la réforme territoriale et l’élargissement de la métropole lyonnaise, doit faire des économies. Dans les mesures qui sont envisagées, figurent des diminutions d’activités de lignes jusqu’à présent gérées par le département et concédées depuis le 1er janvier 2015 au Syndicat des transports en commun lyonnais (Sytral) et exploitées par différentes entreprises délégataires dont Transdev pour le sud du départyement du Rhône.

Lundi 18 janvier 2016, des membres du Collectif des usagers des lignes 134 et 231 des Cars du Rhône ont rencontré à Givors Chrsitophe Quiniou, membre du bureau exécutif du Sytral(© Pierre Nouvelle).

Lundi 18 janvier 2016, des membres du Collectif des usagers des lignes 134 et 231 des Cars du Rhône ont rencontré à Givors M. Christophe Quiniou, membre du bureau exécutif du Syndicat des transports en commun lyonnais (© Pierre Nouvelle).

Dans les mesures envisagées par le Département du Rhône présidé par Christophe Guilloteau (LR) figure  les lignes 134 (Condrieu-Givors) et 231 (Condrieu-Vienne). L’une est menacée d’être réduite aux heures de pointe et l’autre purement et simplement supprimée, mettant fin à la laision qui unissait les départements du Rhône et de l’Isère.

Si la suppression d’une ligne existante est toujours un drame, elle revêt une importance cruciale en milieu rural où les moyens de communications sont plus limités qu’en ville.

Préparées en bureau d’études par des techniciens certes compétents mais peu au fait de la réalité vécue sur le terrain, ces mesures ne peuvent pas se limiter à un examen comptable du nombre de passagers empruntant ces autobus.

Une cohérence entre les lignes de transports du Rhône, de la Loire et de l'Isère serait un élément poitif pour envisager les déplacements collectifs et le service public des transpots dans le bassin Nord de la Vallée du Rhône (© Pierre Nouvelle).

Une cohérence entre les lignes de bus du Rhône, de la Loire et de l’Isère serait un élément positif pour envisager les déplacements collectifs et le service public des transports dans le bassin de vie et d’emploi situé au Nord de la Vallée du Rhône (© Pierre Nouvelle).

C’est le cœur de l’échange qu’ont eu lundi 18 janvier des membres du Collectif des usagers des lignes 134 et 231 du Rhône et Christophe Quiniou, 2e adjoint de la ville de Meyzieu (LR) et membre du Conseil de la Métropole lyonnaise. Pour cet adepte des modes doux de circulation (vélo, tram, bus), de surcroît membre du Bureau exécutif du Sytral, une décision du Département du Rhône, validée et mise en œuvre par le Sytral, ne peut être prise sans concertation avec les élus locaux et la population.

Une réunion publique du Collectif des usagers devrait avoir lieu en février 2016. Une affaire à suivre.

 

Un commentaire

  1. ANTOINE 6 mars 2016 à 12 h 10 min

    G.Collomb pensait que les autocars présents place de Francfort ne concernaient que ceux du Rhône; mais c’était avant! Depuis la loi Macron 7 compagnies d’autocars effectuent des rotations au départ de Part-Dieu et de Perrache.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *