Bonne année 2014 : la parole d’un sage

Posté le par dans Brèves de comptoir

Par Jean-François Cullafroz, journaliste

paix_2434925Pierre Daumas a été instituteur public pendant près de quarante ans et directeur d’une même école dans le 3e arrondissement de Lyon. En trente années, il a vu passer des générations d’élèves auxquelles il a transmis les savoirs indispensables, mais aussi les vertus de la République, au nombre desquelles un indispensable vivre ensemble, gage d’une réelle fraternité. A 92 ans, il nous a livré l’essentiel de ses souhaits pour  2014, avec au centre de ses vœux : la paix.

Alors que les Ecoles normales avaient été dissoutes par le régime du Maréchal Pétain, les futurs enseignants rhodaniens firent leurs études à Bourg-en-Bresse, entre 1940 et 1944. A sa sortie de l’Ecole normale, c’est à Lyon que Pierre Daumas vint enseigner et a été directeur d’école pendant une trentaine d’années. Depuis sa retraite, il habite face à l’établissement où il a exercé à la limite de Villeurbanne.

Tous les matins, il traverse l’avenue Félix Faure et vient prendre son café dans une boulangerie du quartier. Au seuil d’une nouvelle année, cet ex-enseignant de 92 ans exprime ses vœux pour l’année 2014. Avant tout, c’est la paix dans le monde à laquelle il aspire. Un souhait vraiment d’actualité au moment où les conflits ethniques divisent la Centrafrique et où la Russie est secouée par le terrorisme. Paroles d’un sage au seuil de cette année 2014.

Des vœux qui rejoignent les préoccupations des plus hautes autorités du monde, mais qui concernent aussi chacune des familles vivant en France dans une ambiance morose, comme l’ont reconnu le président Hollande et les différents responsables politiques français.

Des souhaits qui touchent aussi qui font profession d’informer sur l’état du monde. En 2013, au moins 100 journalistes ont été tués dans le monde dans l’exercice de leur métier, et des centaines croupissent en prison, comme le rappellent Reporters sans frontières, le Comité pour la protection des journalistes et la Fédération internationale des journalistes. Dans cette nuit du 31 décembre au 1er janvier, six Français sont encore otages, deux en Afrique et quatre en Syrie : Edouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin, Serge Lazarevic, Pierre Torrès et Gilbert Rodriguès-Leal.

 

 

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