Bassin viennois : plus de 500 personnes ont marché pour le climat (1)

Posté le par dans Ca presse

Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Avec 500 personnes dans les rues marchant pour le climat, les militant.e.s de Vienne n'ont pas à rougir de la mobilisation qu'ils ont réussi à provoquer (© Pierre Nouvelle).

Avec 500 personnes dans les rues marchant pour le climat, les militant.e.s de Vienne n’ont pas à rougir de la mobilisation qu’ils ont réussi à provoquer (© Pierre Nouvelle).

Jusqu’à présent, les rassemblements sur l’avenir de la planète avaient réunis tout au plus une centaine de personnes à Vienne (Isère). Samedi 16 mars 2019, la marche mondiale pour le climat a conduit plus de 500 personnes à lancer un cri d’alerte dans les rues de la sous-préfecture iséroise. Bigarrée, de tous âges et joyeuse, la foule a traversé le marché hebdomadaire et ont égayé le centre-ville. Reportage, écho sonores et entretiens avec des manifestant.e.s.

« On est plus chaud que le climat », « Un-deux-trois degrés », « Les petits pas, ça suffit pas », « C’est le système qu’il faut changer », tels étaient quelques uns des slogans qui ont été scandés au fil du défilé, à partir de l’hôtel de ville de Vienne (Isère).

En septembre 2018, la première marche pour le climat réunissait quelques dizaines de personnes ici. Le 27 janvier dernier, il frisait la centaine. Il faut dire qu’entre ces deux dates, le premier vendredi de chaque mois, le mouvement Nous voulons des coquelicots réunit un nombre croissant de militant.e.s pour l’avenir de la planète, même s’il reste modeste.

L'avenir de l'humanité et de la planète sont intimement liés, et cette convition est aujourd'hui partagée par une part croissante de la population (© Pierre Nouvelle).

L’avenir de l’humanité et de la planète sont intimement liés, et cette convixtion est aujourd’hui partagée par une part croissante de la population (© Pierre Nouvelle).

La marque de ce mouvement de samedi matin à Vienne, comme dans d’autres villes de France, c’est l’extrême diversité. Il y avait là des jeunes et de moins jeunes, des personnes seules ou venues en famille, des syndicalistes affichés et Gilets jaunes.

désormais, entre les rapports des scientifiques et les catastrophes météo, on ne pourra plus dire qu'on ne savait pas  (© Pierre Nouvelle).

Désormais, entre les rapports des scientifiques et les catastrophes météo, on ne pourra plus dire qu’on ne savait pas (© Pierre Nouvelle).

 

A l’origine de cette la Marche pour le climat à Vienne, il y a Citoyens pour le climat à Vienne, relayé par le collectif Demain ad’Vienne et d’autres groupes tel les Gilets jaunes viennois, des partis comme Europe-Ecologie-les-Verts, et des syndicats, à l’instar de la CFDT.

Aziza Chabane figure parmi les organisateurs de cette manifestation non-violente. Cette infirmière viennoise livre son regard sur la réussite du mouvement.

Dans cette manifestation, personnes soucieuses de l’écologie et de l’avenir de la planète étaient aussi préoccupées par la situation sociale de la population. Elles établissaient un lien concret entre fin du mois et fin du monde.

Ainsi, Jean Duchamp, professeur de musique à l’université Lyon 2, qui sur le bassin viennois participe à l’accueil des réfugiés au sein de l’association L’Ouvre-porte.

(à suivre)

Bassin viennois : syndicalistes, écologistes et Gilets jaunes ont marché au coude à coude pour le climat (2)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *