Alternatives : du local au global

Posté le par dans Coup de coeur

Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste honoraire carte de presse 49272

 

Plusieurs centaines de personnes ont visité le Village des alternatives Alternatiba à Givors (© Pierre Nouvelle).

Plusieurs centaines de personnes ont visité le Village des alternatives Alternatiba à Givors (© Pierre Nouvelle).

 

Sous un ciel radieux, le parc Normandie-Niemen a reçu la foule des beaux jours ce samedi 30 mai. A six mois de la Cop 21,à la base, au plus près des alternatives qui se dessinent, on a préparé le sommet mondial des chefs d’état et des organisations non gouvernementales à Paris. Pas de grands discours, mais des échanges en petits groupes et des ateliers qui préparent le changement concret de façons de vivre plus respectueuses du climat et de l’avenir de la planète.

En ligne de mire et préset dans toutes les têtes, le sommet mondial sur le climat à Paris début décembre 2015 (© Pierre Nouvelle).

En ligne de mire et préset dans toutes les têtes, le sommet mondial sur le climat à Paris début décembre 2015 (© Pierre Nouvelle).

Alternatiba, le Village des alternatives s’était implanté ce samedi 31 mai à Givors (Rhône) au sud de l’agglomération lyonnaise. Un rassemblement festif qui réunissait écologistes, agriculteurs, consom’acteurs, enfants, jeunes et adultes réunis en préparation de la Cop 21 qui se réunira début décembre à Paris.

Un collectif d’associations prépare depuis un an cette initiative qui a accueilli plusieurs centaines de personnes profitant de l’espace naturel Normandie-Niemen, en bordure du fleuve Rhône.

Maureen Réat est une bénévole qui a contribué à la réussite de cette journée.Quand on a vingt ans, comment voit-on l’avenir de la planète ? Elle témoigne.

Christian Foilleret, agriculteur à St Maurice-sur-Dargoire (Rhône), membre de la Confédération paysanne, est un des organisateurs de ce village alternatif. C’est un habitué des actions de terrain qui contribuent à sensibiliser la population aux enjeux de l’avenir de la planète. Il situe Alternatiba dans l’ensemble des initiatives qui se prennent en la matière.

A côté d’ateliers réparation vélo,  sur le recyclage ou la fabrication de compost, à côté du stand présentant la réserva naturelle de l’Ile du Beurre ou rappelant le défi mondial que représente depuis bientôt 70 ans le conflit israélo-palestinien, des actions locales opposées au tout-autoroutier étaient là.

 

Au cœur du conflit israélo-palestinien, les questions de la terre et de l'eau (© Pierre Nouvelle).

Au cœur du conflit israélo-palestinien, les questions de la terre et de l’eau (© Pierre Nouvelle).

Ainsi, l’association Sauvegarde des côteaux du Lyonnais. Depuis des années, elle lutte contre l’autoroute A 45 Lyon-St Etienne et le Col (contournement de l’Ouest Lyonnais). Et ses promoteurs ne baissent pas les bras.

Gilles Laracine, est à Craponne, un des militants de cette association. Il rappelle l’actualité de la lutte de l’association Sauvegarde des côteaux du Lyonnais au micro de Jean-François Cullafroz.

 


Alternatiba à Givors était un round d’essai pour une démarche de longue haleine. Le 9 septembre à Lyon, le tour cycliste Alternatiba parti d’Espagne, devrait faire halte sur la route de Paris. Puis du 9 au 11 octobre, un rassemblement rhonalpin entre Rhône et Saône  sera une nouvelle étape avant une mobilisation nationale dans la capitale française lors du sommet sur le climat.

A noter parmi bien d’autres actions, que ce samedi 30 mai, une marche pour la paix et le climat était organisée par le mouvement international Pax Christi en coopération avec les associations Chrétiens unis pour la terre et Jeune pour le climat, un collectif qui organise le premier de chaque mois une journée de jeûne et un rassemblement dans les grandes villes de France

marche-Lyon-30mai2015

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *