A Lyon (Rhône), la fraternité en marche (2) : Des participants témoignent

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C’est pour faire pièce aux incidents, tels ceux qui ont émaillés la ville de Villeurbanne (Rhône), ville voisine de Lyon, qu’a été lancée cette initiative
(© DR/Elisabeth Rull pour La Croix/Pierre Nouvelle).

Par François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Les marcheurs-euses ont été invité.e.s à déposer leurs lumignons pour constituer un chemin de fraternité (© Pierre Nouvelle).

Un millier de personnes, enfants, jeunes et adultes, a défilé fraternellement dimanche 26 novembre 2023 dans les rues de Lyon (Rhône). Ne pas exporter les conflits mondiaux, notamment entre Israël et la Palestine, et planter des germes de paix dans la société, telle était la volonté de vingt-cinq associations et organisations chrétiennes, juives, musulmanes, bouddhistes et laïques qui avaient appelé à cette marche de la fraternité. Témoignages de participants et invitation à prolonger cette initiative.

Les cinq organisations et la vingtaine d’associations qui soutenaient ont invité les participant.e.s à poursuivre cet élan fraternel dans leurs quartiers (© Pierre Nouvelle).

Ils ont marché côte à côté pendant une heure et demie entre l’Hôtel de ville de Lyon et la rue de la République, puis en franchissant le fleuve Rhône, ils ont rejoindre ce poumon vert que constitue le Parc de la Tête d’or.

Partie de la place des Terreaux, la marche de la fraternité a rejoint le Parc de la Tête d’or à Lyon (Rhône) et l’Espace Martin-Luther King (© Gérard Giulianotto).

Parmi de jeunes marcheurs-euses, dont des représentants du groupe lyonnais du mouvement Coexister, j’ai trouvé Julie et Nils.

Tous deux sont membres du groupe local Lyon-Confluences des Éclaireurs et éclaireuses unionistes de France. Ils précisent les raisons de leur présence.

Dans le défilé, il y avait quelques élu.e.s bardé.e.s de leur écharpe tricolore. C’était le cas de Silvère Lataix, adjoint au maire du 3e arrondissement de Lyon. Pour cet élu, protestant et écologiste convaincu, être présent dans la marché était une évidence.

Démarche naturelle aussi pour Serge Perrin, venu de la commune de Saint-Fons (Rhône).

Ancien élu de cette cité riveraine de Lyon, il milite depuis longtemps au sein du Mouvement pour une alternative non-violente qu’il préside dans le Rhône. Il détaille sa démarche.

Arrivés dans l’Espace Martin-Luther King, les personnes présentes ont été invitées à constituer un chemin avec de petits lumignons.

Au terme de cette initiative, Ruth Ouazana-Barer a levé le voile sur la suite : c’est à chacune et chacun qu’il appartient de semer des graines de fraternité afin que cette marche du 26 novembre ne reste pas lettre morte, mais s’incarne dans des actes où le dialogue devienne la règle entre opinions, religions, cultures et engagements les plus divers…

La balle est maintenant dans le camp de chacune et chacun.

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