Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
A l’initiative du collectif Citoyens pour le climat Vienne, un défilé en tenue blanche a arpenté les rues de la ville de Vienne, entre l’Hôtel de ville, le monument aux morts, l’Office de tourisme, la cathédrale et s’est conclu dans le jardin de ville du Champ de mars. Pour les manifestant.e.s, c’était un façon de marquer la Journée mondiale de la Terre. Un cortège très pluriel, où les enfants côtoyaient des participant.e.s plus âgé.e.s, des militants syndicaux, politiques, et une Gilet jaune, tous minoritaires parmi un grand nombre de personnes sans appartenance. Échos sonores et entretiens avec des manifestant.e.s.
Dix initiatives militantes en neuf mois
A Vienne (Isère), depuis septembre 2018, les initiatives pour le climat se succèdent. Elles attestent qu’un nombre croissant de personnes est sensibilisé à l’avenir de la planète.
Entre les rassemblements du mouvement Nous voulons des coquelicots chaque premier vendredi du mois, et les marches pour le climat, en neuf mois, on ne compte pas moins d’une dizaine de rassemblements et de défilés sur la question du devenir de notre terre et des hommes et des animaux qui la peuplent.
Dans le prolongement du 16 mars
Le 16 mars dernier, lors de la Marche mondiale pour le climat, la mobilisation a culminé à hauteur de 550 manifestants dans la cité gallo-romaine. En ce lundi de Pâques, venues en famille ou seules, une soixantaine de personnes a scandé des slogans pour alerter la population. Les enfants ouvraient la marche.
Parmi les manifestants, nous avons rencontré un porteur de banderole. Frédéric n’est ni engagé politiquement, ni syndicalement. Sa prise de conscience des enjeux écologiques date de quelques années. C’est le troisième fois qu’il manifeste dans les rues de Vienne et explique kes raisons de sa participation à cette protestation.
Arrivé au bord du quai du Rhône aux abords de l’Office de tourisme, le défilé s’est arrêté quelques instants, bloquant la circulation le temps de quelques prises de paroles. Ainsi, celle de Florence, une des organisatrices de cette marche blanche.
Entre pique-nique et chasse aux œufs
Ouverte par des enfants, cette manifestation non-violente a pris fin au Champ de mars de Vienne avec eux par une chasse aux œufs. Sur le chemin du jardin de ville où a eu lieu le pique-nique, Monique, une des marcheuses a livré ses impressions.
Cette ancienne ouvrière du textile dans les Vosges, victime à plusieurs reprises du chômage, comme son mari, fin du monde et fin de moi sont liées. C’est pourquoi elle porte un gilet jaune.
(à suivre)
Prochain article : Marche blanche pour la terre à Vienne (2) : du parvis de la Défense aux ânes du bassin viennois