4e forum de la solidarité de Vienne (Isère) : avec Lucioles et Stéphanie Coste, l’actualité des migrations par les livres (3)

Posté le par dans Ca presse
Durant une heure, Stéphanie Coste a dialogué en toute simplicité avec le public (©Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Alain Bélier a accueilli l’écrivaine Stéphanie Coste pour un temps de présentation de son livre Le Passeur (©Pierre Nouvelle).

Le 4e forum de la solidarité de Vienne (Isère) s’est tenu samedi 2 octobre 2021 à la salle des fêtes de la place de Miremont. Une trentaine d’associations y participait. Parmi les stands où l’on pouvait se renseigner sur la vie des organisations présentes, la librairie Lucioles avait disposé une table avec des livres en relation avec les migrations. Cette présence a donné lieu à un moment culturel à l’occasion d’une rencontre avec Stéphanie Coste qui a présenté son premier roman : Le Passeur. Rencontre avec Alain Bélier, libraire, et la jeune écrivaine aux attaches viennoises.

Le forum de la solidarité avait commencé dès lundi 27 septembre au cinéma Amphi avec une projection-débat en coopération avec l’association CinéClap autour du film La nuit des rois
(©Pierre Nouvelle).

Lucioles : une présence solidaire naturelle

Le forum de la solidarité avait commencé dès lundi 27 septembre 2021 au cinéma Amphi avec une projection-débat en coopération avec l’association CinéClap autour du film La nuit des rois. Cette dimension culturelle du 4e rendez-vous solidaire à Vienne (Isère) s’est poursuivie samedi 2 octobre au cœur même du Forum.

En effet, grâce à la librairie viennoise Lucioles, Stéphanie Coste, venue spécialement de Lisbonne où elle réside, était invitée pour présenter Le Passeur, son premier roman, publié par les éditions Gallimard.

Alain Bélier, co-gérant de Lucioles, explique que, pour la librairie, cette présence sur le 4e Forum de la solidarité est naturelle.

Retrouver enfin des lecteurs…

Avec la pandémie et le confinement, pour Stéphanie Coste, les occasions de présenter son premier roman n’ont pas été nombreuses. Aussi, en venant sur le Forum dialoguer avec le public, elle a joint l’utile à l’agréable.

Répondant à Alain Bélier, elle présente son livre en partant du personnage principal, Seyoum, un jeune de bonne famille, devenu trafiquant de migrants à partir des plages de Libye.

En lisant quelques pages de son premier roman, Stéphanie Coste déflore la complexité du personnage central, mais aussi des migrations, d’un bord à l’autre de la Méditerranée, des plages de Tripoli à Lampedusa.

Un long cheminement, entre Europe et Afrique

Pour la quadragénaire Stéphanie Coste, Le Passeur arrive au terme d’un cheminement entre l’Europe et l’Afrique. Fille de militaire, elle a suivi son colonel de père de la base française de Djibouti à la capitale du Sénégal.

Revenue en France, après des études au lycée parisien Victor Duruy et un parcours universitaire, elle a franchi la manche et a vécu plusieurs années en Grande Bretagne à Londres comme courtière dans un grand cabinet financier international.

Un parcours qu’elle poursuit depuis quelques années à Lisbonne où elle se consacre à l’écriture, tout en continuant à voyager : Angola, Mozambique, et bientôt îles du Cap Vert, elle découvre les terres jadis portugaises. Son prochain livre devrait se situer en Tanzanie et aborder la présence de plus en plus prégnante d’une Chine montante économiquement.

Avec une grande simplicité et une pudeur contenue, elle a accepté de se livrer au registre de l’entretien journalistique. Écoutez-là !

Alors, n’hésitez plus, courrez chez votre libraire et procurez vous ce roman, vous ne serez pas déçu.e !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *