Villeurbanne-Lyon-16 janvier 2021 (2) : Les familles de victimes parlent

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Par Karim Lafairouz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)

C’est un traitement égal que les familles de victimes de violences policières réclament de la part de la justice (© Pierre Nouvelle).

Samedi 16 janvier 2021, près de 5 000 personnes marchaient dans l’agglomération lyonnaise pour les libertés publiques et contre les violences policières. Reportage et entretiens.

Forces de l’ordre ou gardiens de la paix, c’est la question que pose de plus en plus souvent la population (© Pierre Nouvelle).

L’Intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ et la Ligue des droits de l’homme sont nationalement à l’origine de la Coordination contre le loi Sécurité globale. A Lyon, un collectif a été créé dès mi-novembre et son action se poursuit deux mois et demi plus tard.

La manifestation du 16 janvier avait rajouté la préoccupation de la justice à celle des libertés.

Avant le départ de cette nouvelle marche, à quelques pas du siège régional de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), Naguib Allam, porte-parole de l’association Wahid qui réunit des familles de victimes, mettait en cause le traitement qui est fait par la justice des interventions policières.

Voilà quarante ans que les jeunes des quartiers de Vénissieux, Vaulx-en-Velin, la Duchère… vivent difficilement avec leurs familles les interventions des forces de l’ordre (© Karim Lafairouz ).

Ensuite, Myriam Bouhouta revenait sur la mort de son frère Medhi il y a quatre ans alors qu’il tentait de franchir un barrage de police. Pour la famille, cette affaire qu’elle considère comme un meurtre mériterait d’être réinstruite par la justice.

Quatre ans après sa disparition tragique, la famille de Mehdi Bouhouta est toujours en quête de la vérité sur sa mort (© Karim Lafairouz ).

A son tour, la maman de Joal a protesté contre la mort de son fils, écrasé par un train suite à une poursuite de la police.


C’est la douleur des parents qu’est venue livrer la maman de Joal (© Karim Lafairouz ).

Ensuite, précédée par un cordon de CRS, la manifestation s’est déployé sur le cours Émile Zola, avant d’être assez violemment dispersée au carrefour entre l’avenue Thiers et le cours Lafayette.

Globalement pacifique, la marche des libertés qui devait aboutir place Bellecour a été arrêtée avant la gare de la Part-Dieu où le Premier ministre, en visite à Lyon, devait repartir pour Paris (© Karim Lafairouz ).

A suivre

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