Le peuple dans la rue (1) : à Vienne (Isère) : droits humains, climat, gilets jaunes

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Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Le week-end de mobilisation dans les rues a débuté vendredi soir à Vienne comme dans beaucoup d'autres villes par le ressemblement Nous voulons des coquelicots (© Pierre Nouvelle).

Le week-end de mobilisation dans les rues a débuté vendredi soir à Vienne (Isère) comme dans beaucoup d’autres villes par le rassemblement Nous voulons des coquelicots (© Pierre Nouvelle).

Samedi 8 décembre, alors que la ville de Vienne (Isère) préparait la fête des lumières, plusieurs initiatives se déroulaient dans la rue attestant de la population sur les questions des droits humains, de la préservation de la planète et de l’avenir de l’humanité, mais aussi du pouvoir-vivre concrètement aujourd’hui. Rencontre avec les animateurs des mouvements Amnesty international, Marche pour le climat et Gilets jaunes.

Parmi les droits humains votés il y a 70 ans, figuraient les droits économiques et sociaux (© Pierre Nouvelle).

Parmi les droits humains votés il y a 70 ans, figuraient les droits politiques, économiques et sociaux que dégend aujourd’hui encore Amnesty international (© Pierre Nouvelle).

Déjà vendredi 7 décembre au soir, le rassemblement viennois Nous voulons des coquelicots donnait la tonalité d’un week-end de mobilisation soutenue. La participation démocratique, la préservation de la planète et l’avenir de l’humanité sont intimement liés, et le débat qui a suivi dans une salle voisine de l’Hôtel de ville a rappelé ce fait.

A la veille du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits humains, Amnesty international invitait la population à appoter son soutien à dix défenseurs de cette cause et actuellement soumis à la répression de nombreux états (© Pierre Nouvelle).

A l’avant-veille du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits humains, Amnesty international invitait la population à apporter son soutien à dix défenseurs de cette cause et actuellement soumis à la répression de nombreux états (© Pierre Nouvelle).

Le lendemain, samedi 8 décembre, devant le temple d’Auguste et Livie, au cœur de la sous-préfecture dauphinoise, les militantes de l’ONG Amnesty international avait installé une table.

Face à la librairie Lucioles, elles proposaient la signature de pétitions pour attirer l’attention sur la situation de deux dix des droits de l’homme, réprimés sur les cinq continents.

Marcher pour le climat

En même temps, à quelques pas de là, devant la mairie, la marche pour le climat se mettait en route. Une centaine de personnes, dont un certain nombre étaient présents ici la veille se mettaient en route en direction de la Communauté d’agglomération Vienne-Condrieu.

Tous les slogans soulignaient la nécessité de changer le système économique pour pouvoir proéger la planète et ralentir le réchauffement climatique.

Au sud de la ville de Vienne, en bordure d’un rond point au bord du Rhône, des Gilets poursuivaient la présence mise en place ici depuis quatre jours. L’ambiance était bon enfant et pacifique. Les véhicules qui se succédaient saluaient positivement d’un coup de klacson.

Salarié.e.s, personnes privées d’emploi comme retraité.e.s, hommes et femmes occupent cette rive du fleuve. Un cabanon a été fabriqué et des tentes dressées car certain.e.s bivouaquent sur place. Toutes et tourtes réclament plus de justice fiscale et sociale.

Deux émissaires de groupe viennois des Gilets jaunes sont allées à la rencontre de Caroline Abasie, la députée LREM de la circonscription. Dans l’après-midi de ce samedi, elle est venue sur place rencontrer les occupant.e.s de ce carrefour.

Mais tous avaient en tête la réponse qu’ils attendent du président de la République.

(A suivre)

Prochain article :

Vienne (Isère) : avec Amnesty, les 70 ans de la déclaration universelle des droits humains

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