Vienne (Isère) : Contre le passe-vaccinaire, ils tiennent toujours le pavé…

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Samedi 15 janvier 2021, près de 250 personnes ont défilé entre le Jardin de Cybèle et le centre ville de Vienne (Isère) (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

A Vienne, « A qui profite la vente des vaccins ? », telle était une des questions posées lors de ce défilé viennois (© Pierre Nouvelle).

A la veille de la ratification définitive du passe sanitaire par l’Assemblée nationale, les manifestations se sont déroulées partout en France. A Vienne, sous-préfecture de l’Isère, où l’on défile chaque samedi depuis l’automne dernier, les opposant.e.s au passe vaccinal étaient dans la rue avec un unique slogan : « Liberté ! ».

Peu présents dans le cortège des manifestants, les enfants étaient sur plusieurs pancartes
(© Pierre Nouvelle).

Le rendez-vous était donné, à 15 heures, comme chaque samedi depuis six mois dans le Jardin de Cybèle à Vienne (Isère). A 16 heures, après des prises de parole, le défilé des opposants au passa vaccinal s’est mis en route en direction de l’Hôtel de ville, puis du Cours Brillier.

Au départ, Pierre exprime avec calme, mais détermination ses raisons de battre le pavé.

Ils sont passé devant le Temple d’Auguste et Livie, ont enfilé les rues étroites puis, le long du cours Romestang, les percussions ont rythmé la succession de slogans.

Ce 15 janvier était le jour fatidique. D’abord, les sénateurs venaient d’adopter en le modifiant le texte du gouvernement mettant en place le passe vaccinal, puis c’était la date limite pour faire valoir une vaccination de plus de six mois.

Autant dire que sans acrimonie, le ministre de la Santé et le président de la République étaient décriés sur les pancartes et banderoles.

Plus de 50 000 dans toute la France et près de 250 à Vienne, la mobilisation se poursuit contre l’obligation du passe sanitaire (© DR).

« Douter n’est pas comploter », « Touchez pas à nos enfants », « macron, ton passe vaccinal, il va te rester dans les annals », « L’amour et l’humain seront toujours plus forts que la mort », « Il faut soigner ceux qui suppriment des hôpitaux »… sont quelques uns des slogans qui seront encore scandés les prochains samedis des semaines qui viennent.

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