Réforme des Retraites (2) : Échos de manifs et paroles de manifestant.e.s

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Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Enseignants, hospitaliers, emlpyés de la Fonction publque et du secteur privé étaient au coude à coude dans les rues de Lyon ( © Pierre Nouvelle ).

Enseignants, hospitaliers, employés de la Fonction publique et du secteur privé étaient au coude à coude dans les rues de Lyon ( © Pierre Nouvelle ).

A Lyon (Rhône), plus de 20 000 manifestant.e.s ont défilé de la Manufacture des tabacs à la place Jean Macé ont défilé contre la réforme des retraites jeudi 5 octobre 2019.  A l’appel de la CGT, mais aussi de Force ouvrière, la FSU, Sud-Solidaires et de la CNT, d’organisations étudiantes et lycéennes, un cortège bon enfants où des enfants, en l’absence d’enseignan.t.e.s en grève, avaient accompagné leurs parents. Retour sur un cortège, où malgré la tentation d’une poignée de personnes vêtues de noir, les escarmouches avec la police ont été ridicules. A noter la présence de militant.e.s de la CFTC, de l’Unsa, de la CGC et la CFDT.

Le slogan « Anti-anticapitalistes » a été repris à l’envie au long du cortège. Et ce n’était pas le fait que de quelques dizaines de personnes de la mouvance libertaire. Si on a pu l’entendre sous la bannière de la CNT, de très nombreux ont repris ce cri, qui traduisait l’aspiration à vivre mieux hors de la surconsommation. Une façon de se rebeller contre les dégâts du Black Friday.

Mais l’exaspération partait d’abord de la situation concrète vécue par les salarié.e.s et chômeur-euses. A l’enseigne de la réaction d’enseignants très nombreux dans le défilé. C’était le cas de Brigitte, qui a allie depuis un an engagement au sein de la FSU et au sein du mouvement des Gilets jaunes.

Parmi les très nombreux jeunes présents, il y en avait derrière les banderoles de syndicats étudiants et lycéens comme l’Unef. Mais d’autres étaient venus par solidarité, comme Julien, étudiant en lettres à l’université Jean Moulin Lyon 3

Si les salariés de la Fonction publique étaient massivement présents, les grévistes du secteur privé étaient là aussi. C’est le cas d’Abdelkrim, ouvrier-coffreur dans un grand groupe des bâtiment et des travaux publics. Pour lui, la question de la pénibilité est partie intégrante de la question des retraites dont la réforme est préparée par le gouvernement.

 

Affaire à suivre dans les jours qui viennent !

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