Musée Saint-Pierre à Vienne (2) : Ville, département et Région main dans la main pour montrer le patrimoine

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Dans ce site architectural roman viennois, des statuaires de l’époque romane retrouveront une nouvelle présentation d’ici 2027 (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

A Vienne (Isère), cette tête monumentale de la déesse Junon est une des statues remarquables mise en avant par l’actuel musée lapidaire… (© Pierre Nouvelle).

Avec le changement de statut du musée lapidaire de Vienne, sa réhabilitation est enfin bienvenu ! Car la multiplicité des trésors qu’il contient était loin d’être mise en valeur, d’autant plus si on compare cette institution culturelle à sa voisine de Saint-Romain-en-Gal. Après la fermeture du 31 octobre 2022, cinq années de travaux vont suivre pour constituer un ensemble muséographique qui réunira les anciennes églises Saint-Pierre et Saint-Georges et la Maison Boullu.

La Capitale gallo-romaine du Dauphiné rhodanien comptait jusqu’à fin octobre 2022 cinq musées : Théâtre antique, Musée des beaux-arts et d’archéologie, Cloître de Saint-André-le-Bas, Musée de l’industrie textile et le Musée lapidaire Saint-Pierre.

Un atout culturel de plus en Nord-Isère

Ce dernier quittera le giron municipal, alors même que s’amorcera la réhabilitation, plus deux centenaires après la désacralisation de l’église. S’ouvrira donc, d’ici mai-juin 2027, l’ouverture du musée départemental qui viendra compléter la panoplie actuelle dauphinoise, essentiellement concentrée sur l’agglomération grenobloise.

Avec cette nouvelle institution historique et archéologique, le Nord-Isère va gagner une référence culturelle, et la cité viennoise aura un atout touristique supplémentaire dans sa palette. En effet, près de 150 000 visiteurs sont attendus en 2027, contre quelque 11 000 en 2022.

Patrick Curtaud, vice-président du Conseil départemental de l’Isère et adjoint à la culture de Vienne, explique la démarche suivie et ses motivations.

En tant que maître des lieux, Thierry Kovacs, maire de Vienne, a bouclé le musée lapidaire au public pour les quatre années à venir. Pour la cité rhodanienne, c’est un nouveau pas en matière culturelle effectué avec l’aide du président de département de l’Isère.

Vienne est la seule commune auralpine détentrice d’un plan patrimoine

Vienne est la seule commune auralpine détentrice d’un plan patrimoine. C’est bien ce qu’avait perçu Sophie Rotkopf en visitant les lieux culturels en avril 2022.

Une raison parmi d’autres qui a conduit la région Auvergne-Rhône-Alpes à apporter 5 millions d’euros au budget de cette réhabilitation-réouverture qui se montera à 32 millions, l’État contribuant à hauteur de 4,9 millions et le département de l’Isère pour 20 millions d’euros.

Au terme de sa visite, après avoir rencontré l’équipe du théâtre François Ponsard, Sophie Rotkopf, a témoigné de la richesse culturelle de la cité viennoise et de la place au sein de laquelle se situe le futur musée départemental d’histoire et d’archéologie de Vienne.

Un dossier à suivre, puisqu’en matière d’aide la Région Auvergne-Rhône-Alpes soutient le festival de jazz de Vienne, dont on connaitra le 16 novembre 2022 la première ébauche de la programmation 2023.

(à suivre)

Notre prochain article :

Vienne (3) : Du musée Saint-Pierre au festival de jazz 2023

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