Fifi le Titi stéphanois : un homme qui aime faire rire et chanter

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De clubs de seniors en Ehpad, de maisons de retraite an foyer de vie de jeunes handicapés, Fifi, le Titi stéphanois sème rire et bonne humeur au fil de ses concerts (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Le répertoire est vaste et parcourt les années 70-90, d’Adamo à Johnny, sans oublier Dutronc, Eddy et Dalida… (© Pierre Nouvelle).

Au départ de sa bonne ville natale de Saint-Etienne (Loire), Fifi, le Titi stéphanois tourne depuis une bonne vingtaine d’années sur le territoire hexagonal. chanteur et guitariste, il ne dédaigne pas se costumer pour des improvisations inattendues. Extrait d’un après-midi avec le Club de loisirs ampuisait et interviewes de l’artiste.

« Vous connaissez le Titi parisien, eh bien, voilà le Titi stéphanois », déclame Fifi pour ouvrir une heure et demi de spectacle dans la bonne humeur, les chansons et les rires
(© JFCullafroz-Dalla Riva).

Après ses études de lycée, Fifi se destinait à des études géographie. Mais c’est d’une autre façon que ce natif du quartier de Bellevue à Saint-Etienne (Loire), a quitté le terminus de la ligne de tram pour peaufiner son atlas au fil de ses concerts.

Doté d’études de piano, Fifi a choisi la guitare à six cordes pour remettre au goût du jour le large répertoire des années 70-90. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il réussit à merveille, en revisitant les chansons de Michel Delpech, Francis Cabrel, Antoine ou Cookie Dingler, avec une petite incursion italienne et espagnole.

Très souvent composé de seniors, son public a toujours en tête les ritournelles fredonnées à l’adolescence. Les spectateurs-trices les reprennent avec d’autant plus de plaisir qu’elles évoquent les émois ressentis lors des premiers slows, ou les feux de camp et colos au son des airs d’Hugues Aufray.

Les rires qui ponctuent son one-man-show ne masquent pas la poésie des rimes de Brassens et les compositions de Nino Ferrer ou Adamo.

Au fil d’une longue litanie mélodique qui reprend Marc Lavoine, Johnny, Eddy Mitchell ou Dutronc, Dalida et Piaf sont bien seules dans le registre des femmes-interprètes.

Alors, en point d’orgue d’une heure et demi de spectacle, la « Môme » apparait, et c’est sur des hourras que peut être tiré le rideau…

Depuis son enfance, Fifi, le Titi stéphanois a baigné dans la musique, mais c’est grâce aux 45 tours de sa grand-mère qu’il a eu idée de monter sur scène.

Scellé il y a plus de trente ans, au sortir de la fac, ce parcours musical insolite et diversifie, est dévoilé par ce musicien, compositeur et amuseur public…

Fifi, le Titi stéphanois, a plus d’un tour dans sa sacoche artistique, car il écume les scènes d’un bout à l’autre de la pyramide des âges.

Admiré des seniors, sous le nom de Fifi, le Titi stéphanois, il est aussi envié pour ses apparitions dans les concerts rock avec le groupe Baron’s sous le patronyme de Freddy Kroegher. Baron’s ensemble glam-pop-rock qui vient de sortir un nouveau CD.

Contacts : Fifi, le Titi stéphanois : 06 66 86 45 13 –

courriel : le.titi.stephanois@free.fr –

site Internet : http ://le.titi.stephanois.free.fr

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