Entre deux primaires présidentielles, quelle place pour les syndicats ?

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Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Désormais, c'est vers François Fillon et son programme libéral et conservateur que les syndicats vont aussi avoir le regard tourné pour envisager le positionnement syndical en vue des élections présidentielles 2017 (© Pierre Nouvelle).

Depuis dimanche 27 novembre, c’est vers François Fillon et son programme libéral et conservateur que les confédérations de salariés vont aussi avoir le regard tourné pour envisager le positionnement syndical en vue des élections présidentielles 2017 (© Pierre Nouvelle).

La Primaire de la Droite et du Centre s’est terminée dimanche 27 novembre, et dès mardi 29, François Fillon a commencé à placer ses soutiens aux postes de responsabilité dans la maison des Républicains. Après les candidatures isolées de Yannick Jadot (EELV), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche-PCF), de Sylvia Pinel (Radicaux de gauche), les socialistes vont enregistrer officiellement les différentes candidatures début décembre pour les Primaires citoyennes. Dans ce contexte, et d’ici les élections présidentielles d’avril-mai 2017, quelle va-t-être la voix des organisations syndicales. Exemple dans le département du Rhône, avec Pierrick Aillard, secrétaire général de la CFDT.

Pendant des semaines, les médias ont capté leur attention sur la Primaire de la droite et du Centre qui s'est close dimanche 27 novembre par la victoire de François Fillon (© Pierre Nouvelle). .

Pendant des semaines, les médias ont capté leur attention sur la Primaire de la droite et du Centre qui s’est close dimanche 27 novembre par la victoire de François Fillon (© Pierre Nouvelle).

Après le 2e tour des primaires de la Droite et du Centre, ce sont les primaires socialistes, inscrites, dans la dynamique de la Belle alliance populaire, qui s’annoncent pour les 22 et 29 janvier 2017. Le dépôt des candidatures doit avoir lieu jusqu’au 15 décembre et les élections mi-janvier.

Un test de représentativité après la loi El Khomri

Dans ce contexte, après un printemps chaud pour les relations syndicats-gouvernements, quelle est la préoccupations des confédérations ? Philippe Martinez, numéro 1 de la CGT,  était sur les ondes de France Inter dimanche 27 novembre et Laurent Berger, leader de la CFDT a ouvert le ban de la contestation sur le programme de François Fillon sur RTL ce jeudi 1er décembre. Et cette prise de position ne restera sans doute pas isolée, au cours de la campagne des élections dans les toutes petites entreprises (TPE) qui va se poursuivre jusqu’en janvier 2017.

Cette élection est un véritable test de représentativité, d’autant plus attendu après les attitudes différentes adoptées par la CFDT et la CFDT en regard de la loi travail dite loi El Khomri.. Mais il y aussi la situation politique qui nécessite que les syndicats se positionnent.

Le point avec Pierrick Aillard, secrétaire général de la CFDT du Rhône.

Un présidentiable aux projets et méthodes déjà bien connus des syndicats

François Fillon, désormais candidat LR de la Droite et du Centre, n’est pas inconnu sur la scène politique et des affaires sociales. Le programme qu’il annonce en terme d’âge de départ à la retraite, de durée du temps de travail et de suppressions d’emplois de fonctionnaires sont connues.

Les confédérations syndicales n’ont pas été prises non plus au dépourvu sur sa méthode de « dialogue » social, puisqu’elles l’ont expérimentée à différentes reprises lorsqu’il était ministre du Travail dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin, puis Premier ministre de 2007-2012, à chaque fois au premier plan de la « réforme » des retraites.

Les organisations syndicales connaissent bien Franbçois Fillon, ministre sous différents gouvernements, acteur de la "réforme" des retraites en 2002, puis premier ministre sous le quiquennat de Nicolas Sarkozy (© Pierre Nouvelle).

Les organisations syndicales connaissent bien François Fillon, ministre sous différents gouvernements, acteur de la « réforme » des retraites en 2002, puis premier ministre sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy (© Pierre Nouvelle).

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