Écologie : quand les religions s’en mêlent…

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Par François Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Cinq ans après la Cop 21 de Paris, le constat est alarmant, malgré les engagements contrastés, les États ne sont pas au rendez-vous de réalisations concrètes

La Conférence mondiale sur l’avenir de la planète (Cop 26) déroule du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow en Écosse. Une centaine de responsables étatiques seront au rendez-vous, ainsi que de nombreuses organisations non-gouvernementales. Parmi elles, les Églises chrétiennes seront aussi au rendez-vous. Pour exemple, les protestants français étaient en synode du 22 au 24 octobre 2021 autour de l’écologie, et du côté catholique, un prêtre parisien publie le livre « Le Christ vert » dans les pas de l’encyclique papale « Laudato si ».

Du 22 au 24 octobre 2021 se déroulait à Sète, le Synode national de l’Église protestante unie de France (EPUdF) consacré à l’écologie et l’avenir de la planète. Cette assemblée de plus de 200 délégués a délibéré sur la base de rapports préparés au sein des communautés protestantes réformées et luthériennes. La parole a aussi été donnée à quatre témoins du protestantisme : Rachel Calvert (administratrice d’A Rocha, association protestante de conservations de la nature), Suzanne Chevrel (présidente des Eclaireuses et Eclaireurs unionistes de France), Martin Kopp (théologien, président de la commission écologie et justice climatique de la Fédération protestante de France),  Gilles Zuberbuhler (dirigeant de Weylchem Lamotte – industrie chimique).

Parmi les participants, la paroisse EPUdF de Vienne-Roussillon-Saint-Vallier était représentée par Joël Geiser, son pasteur. Nous l’avions rencontré quelques jours auparavant. Il précisait ses motivations et l’état d’esprit au sein du protestantisme.

Il y a cinq ans, au printemps 2015, six mois avant la Cop 21 de Paris, le pape François publiait l’encyclique Laudato si. Ce texte majeur sur « la maison commune » a eu un retentissement mondial. Si cette longue « lettre » a été fort diffusée et commentée internationalement, et notamment au sein de l’Eglise catholique, les réalisations concrètes mettent du temps à se mettre en œuvre.

Aussi, le livre « Le Christ vert », écrit par Étienne Grenet, un prêtre parisien, et publié par les éditions Artège fera lui aussi sans doute date dans l’Hexagone, tant il est porteur d’une réflexion de fond et avance des propositions concrètes.

Un ouvrage qui se présente comme un véritable manuel de « conversion écologique ».

Le Christ vert rappelle que  » la Bible recèle la puissance de nous guérir et de nous communiquer l’énergie spirituelle d’une conversion. » En quatre étapes, le lecteur découvrira, dans la vie de Jésus, cette » Voie heureuse » : un rapport renouvelé et ajusté de l’homme avec le cosmos, l’économie, son propre corps, et la famille humaine.

Un ouvrage qui mérite d’être lu, partagé en groupe et devrait conduire à des choix très pratiques, fruit de décisions individuelles et collectives.

Le Christ vert, Étienne Grenet, éditions Artège-Le Sénevé, 336 pages, 18,90 €.

Dans le même registre, le Festival Cinéma et réconciliation qui se termine en ce 1er novembre 2021, abordera pour sa 11e édition le thème « Ma terre dans tous ses états », où la question de l’avenir de l’humanité sera clairement posé.

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