12e Novembre des canuts (1) : révoltes, révolutions, l’indispensable part de rêve

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Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Depuis douze ans, autour de la mémoire des canuts, bénévoles associatifs, acteurs culturels et artistes professionnels mettent en œuvre un événement qui 'set inscrit dans la paysage culturel et social lyonnais ( © Pierre Nouvelle ).

Depuis douze ans, autour de la mémoire des canuts, bénévoles associatifs, acteurs culturels et artistes professionnels mettent en œuvre un événement qui ‘set inscrit dans la paysage culturel et social lyonnais ( © Pierre Nouvelle ).

La 12e édition de Novembre des canuts s’est ouverte à Lyon mercredi 13 novembre 2019, par un clin d’œil à Guignol, un canut internationalement connu. Douze jours de rencontres, de débats, de spectacles et d’expositions vont ses succéder autour du thème 1849-2019 : Révoltes révolutions, la part du rêve ? Plongée dans cette initiative culturelle lors de sa soirée d’ouverture à la mairie croix-roussienne du 4e arrondissement et rencontre avec Valérie Zipper, coordonnatrice de l’équipe d’organisation.

Sur le plateau de la Croix-Rousse, la salle des mariages de la mairie lyonnaise du 4e arrondissement a été le théâtre de l'ouverture de deux semaines culturelle ( © Pierre Nouvelle ).

Sur le plateau de la Croix-Rousse, la salle des mariages de la mairie lyonnaise du 4e arrondissement a été le théâtre de l’ouverture de deux semaines culturelle ( © Pierre Nouvelle ).

C’est avec quatre acteurs de la Compagnie Chien jaune que se sont ouvertes les deux semaines où se déploiera la 12e édition de Novembre des Canuts. A 170 ans d’écart, que signifient les mots révolte et révolution ? L’utopie et le rêve y-ont-elles encore leur place ?

Novembre des canuts est au départ l’intuition de Robert Luc. Un militant, syndical (CFDT) et politique (PSU), Croix-Roussien authentique, amoureux de la mémoire de la « colline qui travaille », qui a su trouver l’oreille attentive de Valérie Zipper, une comédienne, qui depuis douze années met en théâtre cet événement.

Ler militant Robert Luc, amoureux du quartier quio l'a vu vivre, reste la référence pour le festival Novembre des canuts ( © Pierre Nouvelle ).

Le militant Robert Luc, amoureux du quartier qui l’a vu vivre, reste la référence pour le festival Novembre des canuts ( © Pierre Nouvelle ).

Une initiative culturelle qui a trouvé le soutien des élus locaux, et notamment de David Kimelfeld, maire du 4e arrondissement, terre par essence des canuts, ces artisans de la soie très proche du mouvement ouvrier naissant.

Les révoltes canusardes de 1831 et 1834, les échos lyonnais de la révolution de 1848 et de la naissance de la République sociale, et les mouvements sociaux du 21e siècle ont assurément des relations. Révolte, révolution, part de rêve, restent des questions qui seront évoquées par le théâtre, la photographie, les récits d’historiens et de romanciers.

Valérie Zipper explique le choix du thème de l’édition 2019 de Novembre des canuts.

 

Des musées Gadagne à la Maison des associations Robert Luc, en passant par les bibliothèques des 1er et 2e arrondissement et de la Part-Dieu, du Ciné-Duchère au Musée urbain Tony Garnier, le 12e Novembre des canuts se déroulera jusqu’au 30 novembre 2019.

Quelques mots sur le programme avec Valérie Zipper, la coordonnatrice d’une belle équipe de bénévoles et de comédiens.

(à suivre)

Notre prochain article : 12e Novembre des canuts (2) : artistes, écrivains et historiens au même creuset

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