Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
En raison des règles sanitaires, la salle condriote de l’Arbuel n’était pas disponible pour le 8e Salon des vins bio auralpins. Aussi, c’est dans des caves particulières que les viticulteurs-trices ont pu faire déguster leurs vins. Un moment important aussi pour mieux faire connaître son métier et ses évolutions. Retour sur cette initiative collective entre Condrieu (Rhône) et Chavanay (Loire).
Près d’une trentaine de vignerons.ne.es étaient venu.e.s de différents terroirs de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour rejoindre Condrieu du 5 au 7 mars 2021. Il y a avait des Savoyards et des Auvergnats et Ligériens, des professionnels de la vallée du Rhône comme ceux de la Saône.
Des pratiques traditionnelles à la viticulture bio…
C’était le cas de viticulteurs-trices du Beaujolais, à l’instar de Jacques Charmettant, installé à Pommiers (Rhône). Près de Villefranche-sur-Saône, il a démarré de rien il y a un quart de siècle.
En plus des cépages gamay (vin rouge) et chardonnay (vin blanc) traditionnels dans ce terroir, Jacques Charmettant et son épouse ont ajouté le pinot propre à la Bourgogne et le muscat, familier de la vallée du Rhône et des terres du Sud.
Ce viticulteur raconte son parcours, qui l’a vu passer de pratiques traditionnelles à la culture biologique.
Tout naturellement, après l’entretien journalistique, c’est aux visiteurs du salon que Jacques Charmettant a livré ses confidences autour de différents vins de son exploitation de sept hectares, qui oscille entre le beaujolais blanc et les crus du Mont Brouilly.
(à suivre)
Viticulture (3) : une vigneronne audoise sur les routes de France…