Ils étaient entre 4 000 et 5 000 réunis pour défiler entre le siège de l’IGPN à Villeurbanne à la place Bellecour à Lyon en ce samedi 16 janvier 2021. Arrêtée par les CRS au carrefour de l’avenue Thiers et du cours Lafayette, cette marche autorisée n’est pas allée à son terme. Cela n’a pas empêche les participants, parmi lesquels nombre de jeunes, de réaffirmer leur aspiration au respect des libertés publiques et à l’exercice de la justice. Échos et entretiens au fil de la manifestation.
Par Karim Lafairouz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
Ils étaient entre 4 000 et 5 000 réunis pour défiler entre le siège de l’IGPN à Villeurbanne à la place Bellecour à Lyon. Arrêtée par les CRS au carrefour de l’avenue Thiers et du cours Lafayette, cette marche autorisée n’est pas allée à son terme. Cela n’a pas empêché les participants, parmi lesquels nombre de jeunes, de réaffirmer leur aspiration au respect des libertés publiques et à l’exercice de la justice. Échos et entretiens au fil de la manifestation appelée par le Collectif lyonnais contre la loi Sécurité globale et l’association des victimes des crimes sécuritaires.
Peu avant 15 heures, le défilé a démarré en direction de la place Bellecour à Lyon. Auparavant, les organisateurs ont donné la parole à différentes organisations : associations, familles de victimes, syndicats…
La Ligue des droits de l’homme a été la première avec les motivations exposées par le secrétaire général rhodanien, Georges Mounier.
Depuis plus de quarante ans, les jeunes des « quartiers » et leurs familles subissent les interventions policières. C’est le ressenti de nombreux habitants de Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Vénissieux, Rillieux… Plusieurs actions des forces de l’ordre se sont soldées par des morts. Pour les familles dont un enfant est mort, « ces décès, soit n’ont pas fait l’objet d’instructions judiciaires soit ont été classées sans suite ». C’est l’objet de la lutte menée par l’Association des familles de victimes sécuritaires, qui appelait à manifester e samedi 16 janvier.
Comme il l’avait déjà fait Place des Terreaux à Lyon le 28 novembre 2020, Naguib, a expliqué les raisons de cette mobilisation des familles.
Depuis cet automne, l’intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ ont initié la lutte contre la loi Sécurité globale et le Schéma national du maintien de l’ordre. Dès le début, la Ligue des droits de l’homme est entrée dans ce combat de longue haleine.
Une nouvelle fois, l’Intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ s’est exprimé pour mettre en avant les liens entre les journalistes et la population pour la liberté d’informer, d’être informé et de manifester sans usage de drones et de caméras-piétons. Mouvement qui se traduit par une opposition aux articles 21, 22 et 24 de la loi Sécurité globale et l’article 18 du projet de loi sur le séparatisme.
Jean-François Cullafroz-Dalla Riva (CFDT-Journalistes) et Alexandre Buisine (Syndicat national des journalistes) détaille les motivations de leur profession.
à suivre
Notre prochain article :
Villeurbanne-Lyon-16 janvier 2021 (2) : Les familles de victimes parlent