Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Avec persistance, un corps de personnes opposées aux pesticides et soucieux de l’avenir de la planète se constitue dans le bassin viennois (© Pierre Nouvelle).
Depuis l’automne passé, ils se réunissent avec persistance chaque mois pour demander l’interdiction de tous les pesticides. A Vienne (Isère), malgré la pluie ou le froid, le nombre de soutiens au mouvement Nous voulons des coquelicots reste constant. Échos sonores recueillis vendredi 1er février 2019 devant l’hôtel de ville de Vienne, place Miremont.
C’est en chanson qu’a débuté ce nouveau rassemblement. Aux voix habituellement dispersées, Jacques Mayoud, auteur-compositeur-interprète est venu apporter le concours de sa guitare.
Ce musiculteur de liens, comme il se dénommé, a accompagné sur des airs du folklore enfantin (« J’ai descendu dans mon jardin »), les amoureux des coquelicots venus une fois de plus tirer la sonnette. Pas d’avenir possible pour l’humanité sans préservation de la planète qui la fait vivre.
L’avenir de la planète et l’avenir de l’humanité sont étroitement liés (© Pierre Nouvelle).
La pétition Nous voulons des Coquelicots lancée par notre confrère Fabrice Nicolino et son ami François Veillerette a dépassé les 500 000 signatures, et il va falloir encore informer la population pour atteindre l’objectif des 2 millions.
Chaque mois, le 1er vendredi à 18h30, les partisans du Mouvement Nous voulons les coquelicots se réunissent devant la mairie de France (© Pierre Nouvelle).
Laisser aux enfants qui vont naitre une planète plus saine, plus sure, une nature qui préserve la biodiversité est au cœur de ce combat qui œuvre pour faire tâche d’huile.
Et en la matière, toutes les bonnes volontés sont bienvenues. Dans cet esprit, nombre de celles et ceux qui étaient rassemblé.e.s ce vendredi soir, était aussi du lot des manifestant.e.s de samedi passé dans cette même sous-préfecture iséroise.
A l’issue d’une demi-heure de rassemblement, les manifestants ont rejoint la salle Europe de l’Hôtel de ville pour écouter le témoignage de Sylvie Tarantino. Apicultrice à temps partiel, elle est basée à Chessieu (Isère) et possède une trentaine de ruches.
Ecotoxicologue, elle privilégie leur implantation dans un milieu naturel sain, elle constate pourtant la mort des abeilles, et la responsabilité des pesticides. elle témoigne.
Après la présentation de son travail, Sylvie Tarantino a répondu de nombreuses questions sur la santé des abeilles, l’avenir de la pollinisation de arbres fruitiers…
L’ensemble des manifestants a débattu pendant plus d’une heure sur une situation concrète de préservation de la nature avec l’exemple des abeilles exemple
Le prochain rassemblement des coquelicots aura lieu le vendredi 1er mars, à Vienne, comme dans d’autres communes de France.
En attendant, le collectif Demain ad’Vienne prépare le 1er salon de l’habillement éco-responsable et solidaire qui aura lieu du 17 au 19 mai 2019 en soirée à la salle des fêtes de Vienne, avec en soirée du 17 un défilé de mode. Pour cela, samedi 23 février à partir de 14 heures, salle des associations à Jardin (Isère), aura lieu un second atelier de customisation, transformation et création de vêtements.
Une affaire à suivre !
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