Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Pas facile de manifester une veille de fêtes ! Néanmoins, samedi 23 décembre 2023, souhaitant faire coïncider le Noël des enfants de France avec la situation vécue par les enfants de Gaza , de Cisjordanie et d’Israël, une trentaine de personnes a manifesté dans le centre de Vienne (Isère) pour réclamer un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et témoigner de la solidarité avec la population palestinienne qui compte plus de 20 000 morts depuis le 7 octobre 2023.
Au départ de la salle des fêtes de la place Miremont, au coeur de la vieille cille de vienne (Isère), c’est une sirène d’alerte qui guidé le cortège de celles et ceux qui appelaient au cessez-le-feu entre Israël et Gaza. Ensuite, les manifestant.e.s ont descendu le cours Romestang jusqu’à la hauteur du Monument aux morts.
Comme dans plusieurs dizaines de villes de France, à Vienne (Isère) en ce samedi 23 décembre 2023, on a manifesté pour réclamer que la guerre cesse entre Israël et la population de Gaza.
A deux jours de Noël, journée dédiée par excellence à l’enfance, ce sont les enfants de Palestine et d’Israël qui étaient au cœur de la mobilisation.
A l’instar des initiatives solidaires répétées sur le territoire hexagonal chaque semaine depuis le mois de novembre, la mobilisation viennoise arrivait à point nommé.
En effet, après le refus de voter la demande de cessez-le-feu, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a adopté vendredi 22 décembre une résolution visant à accroître l’aide à Gaza. Un vote qui pourrait ouvrir la voie à un cessez-le-feu humanitaire entre Israël et le Hamas…
C’est ce qu’espèrent les manifestants réunis dans la sous-préfecture dauphinoise, qui avaient été réunis à l’instigation d’un groupe de mamans. Aziza Chabane, une des organisatrices explique ses motivations.
Parmi les militant.e.s présent.e.s, certain.e;s appartenaient à l’association de solidarité avec tous les immigrés (Asti) de Vienne, au groupe local CCFD-Terre solidaire et à la section Vienne-Roussillon du Réseau éducation sans frontière.
C’est le cas de Jehanne Blanquart qui témoigne en tant que mère de famille et militante d’une ONG qui met en œuvre des projets solidaires avec les Palestiniens depuis plusieurs d’années.