Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
A Vienne, entre le bureau de poste et la sous-préfecture, il y a quelques centaines de mètres où avaient lieu deux rassemblements. Mais, en ce samedi 30 janvier 2021, les uns des autres ne ses ont pas rencontrées. Pourtant, que ces personnes soient opposées à la loi sur la PMA sans père-GPA, ou aux lois sur la sécurité globale et le séparatisme, elles avaient toute en commun de s’opposer aux projets du président de la République. Premiers échos de ces mobilisations.
Le rendez-vous était donné à 10 heures, et à l’heure dite, les banderoles et affiches étaient déployées et les sympathisants d’une bioéthique humaniste et catholique se sont regroupés progressivement. Des couleurs verte et rouge attestaient que cette mobilisation se voulait tout à la fois contestataire mais aussi écologique et porteuse d’espérance.
Domitille Dauga-Casarotto, une jeune étudiante en lettres à Lyon, était là pour animer le rassemblement, et chauffer les participants, quelque peu refroidis par la pluie ambiante. Dire « non, non, non au projet de loi » voulu par Emmanuel Macron, était le leitmotiv scandé par la foule.
Libertés publiques, un autre motif de contestation du gouvernement
Du côté de la sous-préfecture, le collectif viennois contre la loi Sécurité globale se réunissait pour la seconde fois depuis le 28 novembre. Membres d’organisations humanitaires, adhérents de syndicats ou de partis politiques s’affichaient avec chasubles, fanions et autres pancartes.
Le cortège de 120 personnes s’est déployé en direction du Champ de mars, puis a remonté le quai du Rhône en direction de la cathédrale Saint-Maurice puis du Palais de justice où ont eu lieu les prises de parole.
(à suivre)
Prochains articles plus développés :
Vienne-Isère (2) : PMA-GPA : le fond de la contestation
Vienne-Isère (3) : Sécurité globale et maintien de l’ordre, les opposants toujours présents