Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
La contestation était dans les rues de Vienne (Isère) en ce samedi 30 janvier 2021. Un rassemblement et un cortège à quelques centaines de mètres d’écart. Côté manifestation, c’est la loi Sécurité globale qui était toujours sur la sellette, et qui a conduit le collectif local à réunir environ 120 personnes.
Les couleurs étaient multiples : le rouge et blanc des bannières d’Attac, le jaune des chasubles d’Amnesty international, le rouge très vif d’un modeste drapeau du PCF, et des pancartes très colorées pour une même revendication : pouvoir informer et avoir le droit d’être informé librement.
Le droit d’expression, une des composantes première de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et que 230 ans après sa proclamation, il faut toujours lutter pour qu’elle soit respectée.
C’est ce que souligne Gaëlle, membre du groupe local d’ANV-Cop 21 et porte-parole du collectif viennois contre la loi Sécurité globale
Avec la loi Sécurité globale, c’est aussi le projet de loi sur les séparatismes qui sera examiné par les député.e.s d’abord puis les sénatrices et sénateurs début mars. Le soufflé contre les lois liberticides du président Macron et de son gouvernement n’est pas prête de retomber.
A Paris, comme à Lyon et bien d’autres villes de France, la mobilisation devrait prendre une autre forme, avec le 6 mars, des rassemblements militants, culturels et citoyens… Initiatives qui devraient rejoindre les mobilisations préludant la journée internationale des droits des femmes.