Par Pierre Nouvelle, journaliste
Aujourd’hui dans l’Eglise catholique, les femmes accomplissent de très nombreux services, qu’il relèvent de l’animation des paroisses, de la pastorale ou de tâches matérielles. Ceux qui, jadis, faisaient office de sacristain ou de bedeau relèvent d’une histoire ancienne. Pourtant, au hasard de la visite du Vieux-Lyon, nous sommes entrés à St Georges, un des trois édifices religieux de ce quartier historique, avec la cathédrale St Jean et l’église St Paul. Un bedeau nouvelle formule nous y attendait. Reportage.
Au cœur du Vieux-Lyon, l’église St Georges est désormais ouverte toute la journée depuis quelques mois et accueille fidèles et touristes en visite dans le Vieux-Lyon. Après une période de fermeture liée à de nombreux vols, ce bâtiment accueille désormais ceux qui passent grâce à l’aide de Floréal Desiaux, le bedeau de la paroisse. Cet ex-ingénieur dans l’armement nucléaire, tout jeune retraité, se consacre à ce service comme un « bedeau nouvelle génération ».
Cela réjouit toute l’équipe de prêtres animée par l’abbé Hugues de Montjoye. L’église St Georges à Lyon est une des deux paroisses du diocèse (avec une église de Villeurbanne) où l’on célèbre la messe catholique d’une façon traditionnelle selon le rite extraordinaire romain (dit de St Pie V) et selon le rite lyonnais.
« Il nous ait d’une aide très précieuse », assure le Père de Montjoye. Floréal Desiaux témoigne de son enthousiasme à accomplir ce service.