Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste honoraire, carte de presse 49272
Une à une, les collectivités locales votent leur document d’orientation budgétaire, premier pas dans l’adoption de leur budget 2016. A trois jours d’intervalle, le Département du Rhône et la Métropole qui sont toutes deux unies dans la gestion du Syndicat des transports en commun, se sont intéressées à la question des Cars du Rhône. Des associations aussi sont préoccupées, à l’instar de l’association de Sauvegarde du Pays Rhône-Gier qui soutient l’action engagées par un Collectif d’usagers des lignes 134 et 231.
Le conseil de la Métropole a voté lundi 1er février le document d’orientation budgétaire pour l »année 2016. Dans ce texte qui préfigure le budget qui sera votée en mars, figure la contribution que versera la Métropole au Syndicat des transports en commun (Sytral). La Métropole baisse sa participation de 3 %, alors que pour le département du Rhône, qui verse lui aussi une contribution pour le service des Cars du Rhône, c’est une diminution de 16 % qui a été voté vendredi 29 janvier qui se traduira par la suppression de 35 % des lignes.
Pierre Hémon, président du groupe des élus EELV de la Métropole, et il siège au comité syndical du Sytral. Il réagit aux mesures prévues pour les Cars du Rhône et la nécessaire réaction de la population et de ses élus.
Alors que le site Internet d’information Rue89 publiait un dossier complet sur la situation et l’avenir des Cars du Rhône, l’association Sauvegarde Rhône-Gier appelait qu’elle se sentait concernée et solidaire par l’avenir de ces lignes de bus interurbains.