Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Avec la saison 2023-2024, Michel Belletante signe sa septième programmation au théâtre François Ponsard. Huit mois où le directeur-metteur en scène et comédien a fait appel à des valeurs sûres. Des choix qu’il affine lors de son séjour annuel en Avignon où il prospecte dans le festival off. Entretien.
Le 8 juin 2023, après une conférence de presse, le théâtre François Ponsard à Vienne a défloré sa programmation lors d’une soirée grand public. Et dans la foulée, les ventes d’abonnements et réservations ont été mises en place.
Avec les comédiens Jacques Gamblin, André Dussollier et Michel Boujenah, le pianiste Philippe Cassard et le trio Casadesus, les compagnies de danse Jean-Claude Gallotta et Blanca Li, et niveau des textes Albert Camus, Victor Hugo et Danton, Michel Belletante s’est appuyé sur des valeurs sûres pour assoir la saison 2023-2024. Il s’explique.
Choisir des artistes incontournables est une chose, mais au final comment choisir une trentaine d’intervenants, puis monter une saison ?
Michel Belletante raconte ce qui est une aventure qui se prépare entre l’été et l’hiver de chaque année.
Assembler des arts les plus divers, coopérer avec des institutions culturelles locales (comme le conservatoire de musique) et permettre aux publics les plus larges d’accéder à cette riche programmation, telle est l’ambition du directeur du théâtre François Ponsard.
Une volonté cohérente avec les objectifs de la municipalité de Vienne (Isère) que Michel Belletante détaille.
Le théâtre François Ponsard, est managé par Une régie autonome présidée par l’adjoint à la culture de Vienne et conseiller départemental isérois Patrick Curtaud.
Le théâtre viennois François Ponsard emploie dix personnes et fait appel à quatre prestataires extérieurs. Il dispose d’un budget d’un plus d’un million d’euros apportés par la ville de Vienne (680 000 €), la Région Auvergne-Rhône-Alpes (100 000 €) , le département de l’Isère (88 000 €), l’Etat (Drac pour 8 000 € au titre des actions culturelles, le public (30 000 personnes) apportant un peu plus de 200 000 €.
Les abonnements ont bien démarré, et après la période de basses eaux liée à la crise sanitaire du Covid 19, les spectateurs devraient répondre présents à cette belle et dense programmation 2023-2024.