Reportage de François Dalla-Riva, journaliste honoraire, carte de presse 49272
Alors que le comité syndical du Sytral se réunit ce vendredi 7 octobre pour valider la concession des lignes des Transports en commun lyonnais à Kéolis, la contestation n’a pas baissé les bras, au Sud du département du Rhône, come au nord dans le Beaujolais. Rencontre avec Sandrine Chassigneux, élue locale, professeur d’université à Lyon 3 et porte-parole des usagers de la ligne 118 des Cars du Rhône.
Dans tout le département du Rhône, la population est affectée par les suppressions d’un tiers des services routiers interurbains décidées par le Conseil départemental du Rhône. Dans le cadre de mesures d’économies, les usagers des transports subissent ces désagréments depuis la rentrée de septembre 2016.
Plus de 1 200 personnes ont signé la pétition
Comme au sud de l’agglomération lyonnaise, entre Givors et Condrieu, les habitants du Beaujolais ont manifesté, quel que soit leur âge, leur mécontentement depuis le printemps 2016.
Une pétition a recueilli plus de 1 200 signatures, mais du côté des élus du département comme des responsables du Sytral, c’est le black out. Aucune réponse aux demandes de rencontres et un mépris affiché lors d’un contact fortuit avec une responsable du département du Rhône. Sandrine Chassigneux, professeure d’université à Lyon 3 est une des organisatrices de cette réaction. Elue locale, elle n’ignore rien de la chose publique, elle voudrait bien que les déplacements de la population fasse l’objet d’un service public digne de ce nom.
L’enseignante à l’IUT Jean Moulin de l’université Lyon 3 explique le mécontentement concernant la ligne 118 de Cars du Rhône..
Lors du Comité syndical du Sytral ce vendredi 7 octobre 2016, et au cours de la séance publique du Conseil départemental du Rhône le 14 octobre, des élus qui soutiennent le mouvement des usagers devraient questionner les responsables du Sytral et du département du Rhône.