Par Karim Lafairouz, blogueur
Ouvert début juin 2013, le Mucem de Marseille met en limière la place des femmes, notamment dans les révolutions arabes (© Pierre Nouvelle).
Les révolutions arabes sont en route depuis deux ans et demi. En Tunisie comme en Egypte, la part des femmes dans l’aboutissement de ces soulèvements, et pour la libération des peuples, est évidente. En Syrie, la résistance doit affronter les forces du président Assad, qui n’hésitent pas à employer les armes les plus nocives. Alors que les hommes sont au combat, notamment avec l’Armée syrienne libre, ce sont les femmes qui maintiennent la vie dans les villes comme les campagnes. Le Musée des civilisations méditerranéennes de Marseille (Mucem) eur rend hommage. En France, c’est une de leurs compatriotes qui leur sert de porte-voix. Rencontre.
Le nouveau musée des civilisations méditerranéennes de Marseille (Mucem), met les femmes à l’honneur, depuis son ouverture en juin dernier. Au premier étage du musée, après avoir exploré l’agriculture et les religions, l’exposition permanente étudie les bienfaits de la démocratie. A côté des traditions issues de la Grèce antique où seule une minorité de citoyens avait droit de cité, ce sont les femmes qui occupent une part prépondérante. Autour des bustes de Marianne et des fresques de la Marseillaise sur l’Arc de triomphe parisien, la Révolution française est évoquée grâce à un sobre document audiovisuel, reprenant la tradition picturale, de Fernand Rude à Eugène Delacroix avec sa liberté guidant le peuple.
Extrait vidéo à suivre avec le lien :
C’est un grand écran qui occupe le centre de la salle qui détaille l’action des femmes. Une dizaine de portraits s’animent tour à tour, avec le témoignage de femmes issues de tout le bassin méditerranéen. de la France au Maghreb, en passant par l’Italie, la Palestine et Israël. Au Machrek, la Syrie concentre toutes les attentions.
Parmi eux, on peut suivre avec attention le témoignage de Caroline Ayoub. Cette syrienne, de confession chrétienne, a fui son pays après un an d’emprisonnement. Son combat pour les droits de l’homme et les libertés en général, elle continue de le mener en France. Pour cela, elle a créé radio Souriali, une station résistante qui émet depuis Marseille à destination de ses compatriotes. Entretien sur les lieux de l’exposition à Marseille.
Interview à suivre avec le lien :