Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Avec le réchauffement climatique et les actions entamées depuis des années, la question de l’avenir de la planète est aujourd’hui dans toutes les têtes. Depuis le début du salon, il y a 37 ans, ces préoccupations sont au cœur de Primevère. Ici, les acteurs de toutes natures, exposants, conférencier, militant.e.s associatifs-ves ne veulent pas seulement dénoncer… mais proposer des alternatives et des solutions bio et locales. Rencontres avec des participants présents depuis l’origine il y a 37 ans.
Il y a 37 ans, des militant.e.s écologistes décidaient de mettre en route le salon Primevère. Leur objectif était de diffuser leurs analyses, convictions et propositions pour l’avenir de l’homme et de la planète. Parmi eux, se trouvaient les initiateurs de la revue Silence.
Un mensuel qui s’inscrivait clairement dans la mouvance écologiste où la non-violence et les alternatives au modèle de développement capitaliste étaient clairement présentées.
Les éditions de la Chronique sociale sont un autre exposant présent depuis l’origine. L’intuition première de cette institution lyonnaise issue du Christianisme social et les publications de cette maison d’édition s’inscrivent tout à fait dans les orientations voulués par les promoteurs du salon Primevère.
André Soutrenon, directeur de la Chronique sociale, explicite la démarche.
Gilles et Martine Laracine et l’association Alycss sont les troisièmes acteurs fidèles du rendez-vous annuel de l’écologie et des alternatives.
Mis à mal par un élu lyonnais relayé dans la presse écrite lyonnaise, avec en toile de fond un soupçon de dérive sectaire, Gilles Laracine dément ces propos et détaille les buts de l’association Alyccs (Association lyonnaise pour comprendre et choisir sa santé).
Sur le salon Primevère, on trouve des stands pour s’informer, des débats et conférences pour se rencontrer et confronter des opinions, et aussi des produits pour bien vivre et mieux consommer.
Au milieu d’un ensemble de restaurants adaptés aux goûts de chacun.e.s, des producteurs-trices font montre de leurs spécialités. A côté des huiles, sirops et autres produits de l’agriculture bio, les vins ont toute leur place.
Viticulteur, Enio Ferreti, est venu de la commune piémontaise de Carezzano. Le propriétaire de l’azienda agricola (ferme agricole biologique) La Morella est un exposant habituel qui n’a pas voulu l’édition 2023 du salon Primevère.
(à suivre)
Notre prochain article :
Salon Primevère 2023 (3) : Des militant.e.s toujours présent.e.s