Par Jean-François Cullafroz, journaliste honoraire, carte de presse 49272
correspondant du quotidien Le Courrier (Genève)
Vendredi 6 mars, le conseil régional Rhône-Alpes a examiné le contrat de plan Etat-région 2015-2020 en séance plénière. Un ensemble de mesures cohérentes et concertées associant l’Etat, la Région Rhône-Alpes, des acteurs publics et les huit départements de Rhône-Alpes.
Lundi 2 mars, le contrat de plan Etat-Région, qui sera signé courant avril, était présenté à la presse. S’il concerne l’intérieur de la région, il n’est pas sans incidence sur les relations avec la Suisse voisine, qu’il s’agisse de la ville de Genève, du canton de Vaud, et aussi du Valais. Les transports entre les deux pays, avec notamment la mise en place du Ceva, chemin de fer appelé à faire le tour du lac, mais aussi de la liaison St Gervais-Martigny, la ligne St-Gingolph-St Maurice, les déplacements quotidiens de 40 000 frontaliers sont au cœur du volet franco-suisse de ce contrat de plan. Au même titre que le développement du massif alpin et sa préservation écologique.
Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes depuis 10 ans explique comment il voit les relations franco-suisses, notamment avec les cantons de Genève, de Vaud et du Valais, tous trois frontaliers de Rhône-Alpes, dans le cadre de contrat de plan Etat-Région 2015-2020.
Propos recueillis par François Dalla-Riva.
Point de vue plus général du préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco. Un préfet qui ne verra pas la réalisation de ces engagements puisqu’il vient d’être nommé préfet d’Île-de-France. Il précise l’engagement de l’Etat sur Rhône-Alpes, entre 2015 et 2020. Des propos recueillis par François Dalla-Riva.