Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
La CFDT-Retraités est en colère. Elle a décidé dès juin 2018 d’une journée d’action nationale pour jeudi 4 octobre. Les remontées du terrain se sont fait de plus en plus virulentes au fil des annonces et décisions du gouvernement d’Édouard Philippe. La journée d’action nationale décidée en juin pour le 4 octobre a trouvé en cette rentrée de larges motifs. Commentaire et rencontre avec Dominique Fabre, la secrétaire générale des retraités CFDT. Elle explique les raison de cette journée d’action et pourquoi l’inté d’action serait nécessaire.
Il y a d’abord eu l’augmentation déraisonnable de la CSG en disparité totale avec les salariés. La CFDT, pourtant favorable à la CSG et au fait que les retraités y contribuent, n’a pu accepter ce qu’elle a considéré comme une injustice, comme l’a souligné Laurent Berger, le secrétaire générale de la confédération.
Puis ensuite, ont surgi les rumeurs autour de la suppression de la pension de réversion, comme un ballon d’essai ou un chiffon rouge agité devant le nez des anciens. Et, comme pour charger un peu plus la barque, la limitation de l’augmentation des pensions à 0,3 % pour 2019 a aiguisé encore plus l’exaspération.
La CFDT-Retraités bien reçue sur les marchés
Présent.e.s sur les marchés depuis la rentrée de septembre, les militant.e.s cédétistes recueillent les espoirs ds personnes âgées qui souhaitent plus que tour que leur situation ne se dégrade pas.
Aussi, la journée d’action décidée pour le 4 octobre rencontre-t-elle un intérêt certain.
Dominique Fabre, secrétaire générale de l’Union confédérale des retraités CFDT (UCR-CFDT) explique ce que la CFDT attend du gouvernement d’Édouard Philippe et du président Emmanuel Macron
Une mobilisation diversifiée
Jeudi 4 octobre, l’action prendra des formes multiples : rassemblement et manifestations de rues, délégations dans les préfectures auprès des représentants de l’Etat, entrevues avec les parlementaires, député.e.s et sénateurs-trices…
Ce jour-là, la CFDT sera seule à mobiliser les retraités. A la différence de ce qui s’est passé au printemps dernier, d’autres centrales syndicales ont choisi de manifester le 9 octobre avec les salariés. Pourtant, la baisse annoncée du pouvoir d’achat des retraités et la persistance des mesures gouvernementales pourraient bien aider à renouer un front commun avec le Groupe des 9.
C’est ce qu’espère Dominique Fabre, tête de file des retraités CFDT, qui ne désespère pas de l’unité d’action.
Histoire à suivre après le 4 et le 9 octobre !