Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Le 31 janvier 2023, à Lyon (Rhône), les revendications étaient fortes et la banderole de tête de manifestation le disait clairement. L’Intersyndicale de salarié.e.s-chômeurs-euses et retraité.e.s CFDT-CFTC-CFE CGC-CGT-CNT,-FSU,-Unsa et Sud-solidaires appuyées par les organisations étudiantes et lycéennes Fage, Unef, MNL et FIDL n’a ménagé ni Élisabeth Borne, ni Emmanuel Macron et leur réforme des retraites à 64 ans.
La jeunesse s’était plus mobilisée que le 19 janvier précédent, et la bonne humeur régnait dans ses rangs, avec force de flons-flons pour rythmer la marche entre la Manufacture des tabacs-Campus de l’Université Lyon3 et la Place Bellecour.
Les participants au collège venaient d’horizons divers. Les retraités étaient bien présents, sous les banderoles des confédérations. Ainsi, Jacques Eloi, ancien journaliste du quotidien lyonnais Le Progrès et toujours membre du Syndicat national des journalistes (Sud-Solidaires).
Yves est pompier professionnel à Lyon depuis plusieurs plus de vingt ans. Comme d’autres collègues venus de départements voisins.
Il rappelle que les conditions de travail des soldats du feu sont difficiles. Avec une santé usée, ajouter deux années de travail pour prendre sa retraite lui semble inacceptable.
Pour nombre de personnes rencontrées au fil du défilé revendicatif, la dimension intersyndicale de la mobilisation apparait essentielle face à un projet gouvernemental qui bouscule en plein leur parcours professionnel.
Vincent et Dominique, militants CFDT et CGT à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes sont venus manifester avec leurs attributs respectifs. Mais pour eux, pour réussir rester dans l’unité est un impératif.
(à suivre)
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